News

Culture des champignons: Rentable mais exigeante

La culture des champignons exige beaucoup de soins. Son rendement est très important. Sa préparation suit des étapes pour faire un bon goût. Emile Nsengiyumva l’a déclaré lors d’une formation sur la culture des champignons ce lundi 8 août 2016 à l’endroit de l’Association des Femmes entrepreneurs du Burundi (AFAB)

 

champignons Emile Nsengiyumva et Immaculée NsengiyumvaLa culture des champignons se fait dans une maison et non dans des champs à ciel ouvert comme se fait celle des autres plantes. Emile Nsengiyumva, directeur général de la Société Horticole et Avicole du Burundi « SOHABU » en sigle explique que  la plupart du matériel utilisé depuis les préparatifs jusqu’à la récolte sont soit lavés à l’eau propre soit stérilisés. L’horticulteur doit lui aussi être propre parce que les champignons étant vulnérables aux maladies, la contamination se fait à tache d’huile. Les champignons bien entretenus ont un rendement de plus de 100 tonnes par hectare, rassure M. Nsengiyumva. Se cultivant hors sol, les champignons n’ont pas besoins de terre arable, de fertilisants et de pesticides. C’est une culture non saisonnière qui a un cycle cultural de 28 jours. Elle est économique en matière de gestion d’espace. Le D.G de la SOHABU indique que les champignons évoluent très bien sur les étagères dans une salle aménagée à cette fin et protégée contre les rayonnements solaires.

 

Une préparation culinaire quantifiée

 M.Nsengiyumva propose des ingrédients à se munir pour la préparation d’un kilogramme de champignons. Selon lui, on utilise 3 cuillères d’huile de coton, ¼ kg d’oignons rouges, 4 tomates, 3 poivrons, 3 carottes, 3 maggi, 1 paquet d’ail ou Tunguru sumu et une petite quantité d’arachides.

 

La cuisson se fait en deux étapes

 La première étape est un préliminaire. Le D.G. de la SOHABU explique qu’après avoir collecté le matériel nécessaire, on coupe les champignons en morceaux ou en tranches s’ils sont de grande taille et on garder les plus petits en entier. Par la suite, on mélange soigneusement les champignons coupés en morceau.  On met ceux-ci dans une casserole propre sans y ajouter de l’eau. On les cuit jusqu’à ce que  cette eau se termine. Enfin, on met ces champignons cuits dans la casserole propre.

A la seconde étape, on met de l’huile ou du bleu band dans une casserole. Des oignons, des poivrons coupés, des carottes râpées et des ails broyés sont mélangés à cette huile. On ajoute dans la casserole des tomates fruits épluchés. Lorsque la sauce est prête, y ajouter les champignons cuits dans l’eau. A ce stade, M. Nsengiyumva conseille d’ajouter de l’eau chaque fois que de besoin. Enfin, il faut mettre de la poudre d’arachide pour enrichir la sauce et la cuire pendant quelque minutes.

Les champignons peuvent être accompagnés au menu par la pomme nature, la pomme sautée, les bananes, le riz, les frites, les haricots, etc..

« Nous avons pensé que cela peut aider les entrepreneurs ou futurs entrepreneurs à le prendre comme un produit de commercialisation, un produit générateur de revenus », explique Immaculée Nsengiyumva, secrétaire générale de l’Association des Femmes Entrepreneurs du Burundi (AFAB). Celle-ci précise que les membres de l’association peuvent être inspirés de la culture des champignons. Elle ajoute que comme ce sont les femmes qui font la cuisine et que cette culture a une grande valeur nutritive autant pour les enfants que pour les adultes, il vaut mieux apprendre comment cuisiner les champignons pour bien supplémenter les aliments.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Des initiatives à faible portée

Des initiatives à faible portée

Malgré les multiples signaux de relance économique, la crise économique perdure. Le pays n’a pas assez de devises pour couvrir ses importations. Par effet de contagion, les produits importés plongent le pays dans une spirale inflationniste. La dépréciation continue du FBu retarde l’impact des réformes macroéconomiques entreprises. L’inflation affiche une tendance baissière depuis le début de l’année. Le taux d’inflation aurait diminué de 5 points passant de 17,2% à 12% entre janvier et avril 2024, selon les données officielles. Cependant, cette baisse n’est pas ressentie chez les consommateurs qui assistent à la flambée des prix des denrées alimentaires.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 609

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Des initiatives à faible portée

    Des initiatives à faible portée

    Malgré les multiples signaux de relance économique, la crise économique perdure. Le pays n’a pas assez de devises pour couvrir ses importations. Par effet de contagion, les produits importés plongent le pays dans une spirale inflationniste. La dépréciation continue du FBu retarde l’impact des réformes macroéconomiques entreprises. L’inflation affiche une tendance baissière depuis le début de l’année. Le taux d’inflation aurait diminué de 5 points passant de 17,2% à 12% entre janvier et avril 2024, selon les données officielles. Cependant, cette baisse n’est pas ressentie chez les consommateurs qui assistent à la flambée des prix des denrées alimentaires.
  • Journal n° 609

  • Dossiers Pédagogiques