Editorial

Education inclusive, un droit humain inaliénable

Le handicap est souvent abordé selon une approche médicale.  La prise en charge d’un enfant se concentre peu sur son intégration à l’école et à la société.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

C’est grâce au programme «éducation inclusive»  que la donne a changé. Une approche éducative qui vise à assurer aux enfants en situation d’handicap l’égalité des droits et des chances en matière d’éducation avec leurs camarades de classe en renforçant leur participation, limitant ainsi leur exclusion. L’éducation inclusive est un droit humain tel que défini dans la Convention relative aux droits des personnes vivant avec un handicap

Oui, c’est un droit humain dont  les enfants Burundais en situation d’handicap doivent bénéficier. Ce programme est encore dans la phase embryonnaire, car il touche certaines écoles dans sa phase pilote. Le Lycée  Notre Dame de la Sagesse de Gitega est l’un des établissements pris pour terrain d’essai ou d’expérimentation pour la réussite de l’éducation inclusive.

Malheureusement, pas mal de défis impactent encore ce programme. Le manque de matériel didactique, de professeurs qualifiés ou d’encadreurs  capables de traduire l’écriture ordinaire en écriture braille, d’interprètes en communication des signes … sont autant de défis que connait le programme.

Comme la sensibilisation à ce programme est déjà lancée sur tout le territoire national, la balle est dans le camp du ministère en charge de l’éducation qui a initié ce projet et, partant, doit prévoir tout ce qui est nécessaire pour que ce projet puisse aboutir. C’est ainsi que l’éducation inclusive permettra à tous les enfants de jouir  d’une éducation adaptée et de qualité afin qu’ils puissent apprendre ensemble dans le respect de leur diversité et en tenant comptent de leurs besoins pour un avenir meilleur.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques