Economie

L’ABEF à l’œuvre pour le développement économique

La contribution du secteur bancaire est essentielle pour stimuler la croissance économique du pays, car il permet d’accorder des prêts aux bénéficiaires. Néanmoins, il existe des défis majeurs à surmonter tels que la question des devises, le blanchiment d’argent, l’accès au financement, etc.

Certaines recommandations ont été formulées lors de la première édition du Café Banque et Finances du Burundi (CBF), notamment que le gouvernement devrait prendre les mesures nécessaires afin de stimuler la croissance économique.

Les banques jouent un rôle important dans le développement économique du pays en tant qu’intermédiaires financiers qui mobilisent les ressources financières pour les transformer en crédits et financements pour les acteurs économiques. Par exemple, elles peuvent collecter l’épargne, accorder des crédits, faciliter les transactions commerciales, etc.

Dans cette optique, l’Association des Banques et Etablissements Financiers du Burundi (ABEF) a pour mission principale de fédérer les établissements de crédit, de défendre leurs intérêts communs et de servir d’interface avec différents partenaires collectifs, tout en veillant à développer un secteur bancaire solide, cohérent et résilient.

De plus, récemment, lors de la première édition du Café Banque et Finances du Burundi (CBF), l’ABEF a échangé les idées avec des experts du secteur de l’économie bancaire et monétaire sur le rôle des banques dans le financement de l’économie, surtout sur l’état des lieux, les enjeux, les défis et les perspectives. L’objectif était de stimuler la croissance économique, d’améliorer l’environnement des affaires et de promouvoir l’investissement dans le pays.

Pour Guy Roger Ghislain Ntwenguye, Président de l’ABEF, ladite édition du CBF a été une bonne occasion de comprendre l’impact d’un système financier dominé par le secteur bancaire. Cela aidera l’ABEF à atteindre son objectif de la vision globale à l’horizon 2030 et au-delà, en consolidant les contacts entre les membres, en veillant à leurs intérêts communs et en contribuant au développement durable du Burundi

Quid des défis à relever ?

Les banques au Burundi font face à plusieurs défis dans le développement économique du pays. En particulier, en ce qui concerne l’accès au financement, elles ont du mal à accorder des prêts aux petites et moyennes entreprises (PME) en raison de contraintes de garantie et de risques élevés. Cela limite l’accès au financement pour de nombreux entrepreneurs.

De plus, il existe d’autres enjeux importants dans ce secteur. Il s’agit de l’industrialisation (notamment dans le secteur agroalimentaire), du traitement des clients, du manque de devises, de l’augmentation de la fiscalité, du blanchiment d’argent, etc.

Pour relever ces défis, selon les recommandations formulées lors de la première édition du CBF, le gouvernement devrait prendre les mesures nécessaires pour stimuler la croissance économique. Cela implique d’investir dans le secteur de l’énergie, de favoriser le partenariat public-privé, d’adopter un environnement juridique favorable aux affaires, notamment en ce qui concerne les transactions numériques et la confidentialité des données. De plus, la Banque de la République du Burundi (BRB) devrait lever les mesures de suspension qui touchent certains secteurs.

A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

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Des initiatives à faible portée

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