Commerce

Le ministère en charge du commerce engagé dans la promotion du commerce des services

Le gouvernement à travers le ministère en charge du commerce s’active à promouvoir le commerce des services. Il encourage ceux qui opèrent dans ce secteur à valoriser les services déjà existants et les invite même à penser à les exporter comme le font les autres pays

Mme Consolate Sibomana, directrice du commerce extérieur au ministère en charge du commerce

Le ministère en charge du commerce a organisé du 30 au 31 mai 2024 un atelier sur le commerce des services à l’endroit des jeunes et des femmes qui proviennent des provinces Cibitoke, Bubanza et Bujumbura.

Ils ont été formés sur les conditions, les critères et les stratégies d’accès au marché des services en vue de promouvoir leur exportation.

Selon Mme Consolate Sibomana, directrice du commerce extérieur au ministère en charge du commerce, l’objectif global est qu’ils puissent non seulement prospérer sur le marché national, mais également s’implanter avec succès sur la scène internationale.

Elle a fait savoir que le Burundi dispose d’un potentiel immense dans le domaine des services. On cite à titre illustratif le secteur de la technologie de l’information, du tourisme, de la santé, de l’éducation, de la finance, du transport, de la construction, etc.

Penser à exporter les services

Onésime Niyukuri, porte-parole du ministère en charge du commerce demande aux opérateurs économiques de promouvoir le commerce des services jusque même à penser à leur exportation.

Selon lui, les portes de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) sont ouvertes pour eux.  Il donne à titre d’exemple ceux qui opèrent dans le secteur bancaire.

Pourquoi ils n’exportent pas leurs services financiers comme l’ont fait la CRDB et KCB, s’interroge-t-il. Selon lui, la promotion du commerce des services est une nécessité, car ce secteur contribue beaucoup au développement du pays. Il crée beaucoup d’emplois et génère beaucoup de revenus.

Selon lui, la raison est que les Etats membres de l’Union africaine désirent exploiter le potentiel et les capacités des fournisseurs africains de services en particulier des micros, petites et moyennes entreprises afin de participer dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Le but principal du protocole sur le commerce des services est de soutenir les objectifs de la Zlecaf, particulièrement à travers la création d’un marché unique et libéralisé du commerce des services.

Niyukuri fait savoir que le protocole sur le commerce des services au sein de la Zlecaf s’applique aux mesures prises par les Etats qui affectent le commerce des services.

Il s’agit donc des mesures prises par les gouvernements et administrations centraux, régionaux ou locaux des Etats parties. Il s’agit également des mesures prises par les organismes non gouvernementaux lorsqu’ils exercent des pouvoirs délégués par des gouvernements ou administrations centraux, régionaux ou locaux des Etats parties. Ainsi, précise-t-il, le but principal de ce protocole, est de soutenir les objectifs de la Zlecaf, particulièrement à travers la création d’un marché unique et libéralisé du commerce des services.

Ce protocole se dote en outre de ses objectifs spécifiques. Parmi ceux-ci, il y a le renforcement de la compétitivité des services grâce aux économies d’échelle, à la réduction des coûts des affaires, à l’amélioration de l’accès au marché continental et à une meilleure affectation des ressources, notamment le développement des infrastructures liées au commerce.

Les participants à cet atelier ont remercié le gouvernement d’avoir pensé à promouvoir le commerce des services.

Pourtant, ils indiquent qu’il s’observe encore toute une noria de défis qui constituent un frein au développement de ce secteur. Ils citent entre autres la faible connexion à l’internet, le mauvais état des infrastructures routières, le manque de devises, le mauvais climat des affaires, l’instabilité politique, le faible budget alloué au ministère en charge du commerce, la lenteur administrative, etc.

Signalons que ces derniers indiquent que le partenariat entre le secteur public et le secteur privé s’avère nécessaire pour développer le commerce des services.

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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