Actualité Régionale

Les arriérés des cotisations du Burundi et du Sud Soudan dans l’EAC : « Qu’on paie pour eux, mais qu’ils perdent le droit de veto », suggèrent les parlementaires kenyans

Les accords entre la RDC et l’Ouganda de suppression de visa d’entrée, les arriérés des cotisations du Sud Soudan et du Burundi dans la CAE, le Kenyan qui craint des représailles sur son sol suite aux événements aux Proche Orient… Dans la revue de la presse de cette semaine, on vous fait savoir les grands titres des journaux sur la communauté de l’Afrique de l’Est.

Jusqu’à maintenant, les pays de la CAE jouissaient du même droit de vote

Plus de visa d’entrée entre l’Ouganda et la RDC

L’Ouganda et la République démocratique du Congo se sont engagés à supprimer les frais de visa d’entrée pour leurs ressortissants traversant la frontière, lit-on sur l’agence Ecofin. C’était au cours de la 8ème session ordinaire de la Grande commission mixte ougando-congolaise qui s’est tenue à Kinshasa du 12 au 15 octobre 2023.

Cette décision s’inscrit dans une démarche de renforcement de la coopération et des échanges entre les deux pays et vise en outre à faciliter l’intégration de la RDC dans la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) dont elle est officiellement devenue membre en avril 2022. Avant l’Ouganda, le pays a signé des accords de suppression de visa avec le Kenya et la Tanzanie en septembre dernier, relaie l’agence Ecofin.

Les arriérés des cotisations du Burundi et du Sud Soudan inquiètent les parlementaires kenyans

Une commission parlementaire kenyane exhorte les fondateurs de la CAE à renflouer les dettes accumulées par le Sud Soudan et le Burundi sur la base du principe du « grand frère ». En conséquence, les parlementaires kenyans appellent à la révision et à la modification du traité de la CAE. La commission préconise une révision qui accorderait un droit de veto aux principaux Etats partenaires contributeurs. Cela marquerait un changement important dans la dynamique décisionnelle de la CAE, lit-on sur Eye Radio et the East Africa. Jusqu’à maintenant, les pays jouissaient du même droit de vote.

Ouganda : le meurtre de deux touristes risque de compromettre le tourisme

L’information qui a marqué la semaine dans les journaux ougandais est le meurtre de trois personnes, mardi le 17 octobre 2023.Il s’agissait de deux ressortissants britannique et sud-africain et leur guide ougandais alors qu’elles circulaient dans le parc Queen Elizabeth, frontalier de la République démocratique du Congo (RDC). La police a attribué cette attaque aux Forces démocratiques alliés (ADF), une milice implantée dans l’Est de la RDC ayant fait allégeance au groupe Etat islamique (EI).

Le lendemain, Le Royaume-Uni a recommandé à ses ressortissants d’éviter le célèbre parc national ougandais Queen Elizabeth. Une situation qui risque de compromettre le tourisme en Ouganda d’autant plus que ce parc est très prisé par les touristes.

Kenya : La police antiterroriste en alerte contre le risque d’un attentat suite à la situation au Proche Orient

Le Kenya a mis en garde la semaine dernière contre le risque que des groupes tels qu’Al Shabaab puissent mener des attaques en « solidarité » avec le Hamas après l’assaut sanglant du groupe militant palestinien contre Israël. « Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza a un impact sur la sécurité mondiale », a déclaré le service de police antiterroriste du Kenya sur X. Il demande aux kenyans d’être vigilants

Cela étant, le pays a subi un certain nombre d’attaques menées par le groupe Al Shabaab  basé en Somalie depuis qu’il a envoyé des troupes dans son pays voisin, la Somalie, en 2011, pour combattre les milices affiliées à Al-Qaïda.

 

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Dona Fabiola Ruzagiriza.

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Malgré les multiples signaux de relance économique, la crise économique perdure. Le pays n’a pas assez de devises pour couvrir ses importations. Par effet de contagion, les produits importés plongent le pays dans une spirale inflationniste. La dépréciation continue du FBu retarde l’impact des réformes macroéconomiques entreprises. L’inflation affiche une tendance baissière depuis le début de l’année. Le taux d’inflation aurait diminué de 5 points passant de 17,2% à 12% entre janvier et avril 2024, selon les données officielles. Cependant, cette baisse n’est pas ressentie chez les consommateurs qui assistent à la flambée des prix des denrées alimentaires.

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