Economie

Libéralisme économique : Le Kenya, un cas d’écoles pour le Burundi ?

Le Burundi reste confronté au défi de créer une économie libre et de profiter des avantages économiques dont bénéficient actuellement les pays d’Afrique de l’Est comme le Kenya. Le pays perçu comme le pays le plus pauvre de la région de l’Afrique de l’Est est freiné par des politiques gouvernementales qui restreignent le commerce par le contrôle des prix et une protection stricte

Le Burundi, à son tour, peut apprendre de l’histoire du Kenya en matière de contrôle des prix et de la réticence du gouvernement à autoriser les prix libres des communautés de base. Cela a conduit à une grave pénurie des produits de base. Le Kenya a ensuite adopté des tarifs conventionnels en 1990. Ce qui a entraîné une croissance économique pour les petites et moyennes entreprises. Contrairement à la croyance selon laquelle le contrôle et la protection des prix profitent aux consommateurs, la mise en œuvre de contrôles des prix va souvent à l’encontre des forces du marché de l’offre et de la demande.

Le contrôle des prix sera complété par des subventions gouvernementales pour compenser les producteurs ou encouragera les producteurs à abandonner la production productive, car ils ne peuvent pas se permettre de vendre des produits à perte.

Le libéralisme économique exige

Le Kenya a imposé des contrôles des prix dans le secteur pétrolier, mais a du mal à subventionner ses fournisseurs de pétrole. Ce qui a entraîné le libre-échange avec les pays voisins. Lorsque le coût des biens dans le pays dépasse ce que le consommateur peut se permettre, les producteurs étrangers produisent des biens moins chers que les producteurs nationaux. Ainsi, le consommateur national est au même niveau que le producteur étranger.

Les interventions gouvernementales peuvent être dirigées vers la construction des écoles pour augmenter les taux d’alphabétisation et augmenter le pourcentage de personnes possédant un capital. Un meilleur capital humain rend le pays attrayant pour les investisseurs, car la productivité du travail est garantie. En réduisant l’intervention gouvernementale sur le marché et en mettant en œuvre des politiques fondées sur le marché, il y aura une plus grande valeur ajoutée pour les entreprises qui ont risqué de générer et de distribuer la demande dans divers secteurs de l’économie.

Le contrôle des prix nuit à l’économie

La théorie de la main invisible stipule qu’il existe des avantages sociaux et inattendus bien plus importants pour les biens publics apportés par des individus agissant dans leur propre intérêt.

De plus, l’importance de cette théorie montre pourquoi le contrôle des prix nuit à l’économie et le protectionnisme peut aider les producteurs nationaux mais nuire aux consommateurs si le coût de production du produit fini est élevé dans le pays.

Le Burundi doit se défaire du contrôle des prix et mettre en œuvre des politiques restrictives. Le gouvernement tend la main aux investisseurs étrangers qui souhaitent explorer le marché burundais. Et les politiques existantes qui offrent un crédit d’impôt aux investisseurs locaux et étrangers. Cela entraînera une augmentation de la création d’emplois et une baisse progressive du coût de la vie. Le pays devrait donner la priorité au principe d’égalité lorsqu’il fait des affaires avec ses voisins pour éviter d’avoir une intégration à demi-teinte.

Edgar Wabwire

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Journal Burundi Eco.

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