Environnement

Réhabilitation du lycée Vugizo: Les moyens font défaut

Vugizo

Amissi Ntangibingura, D.G.de l’Urbanisme et l’Habitat : « Le travail n’a pas été terminé faute de financement »

L’éboulement du ravin de Rubanza qui longe le lycée Vugizo situé au quartier Kiriri, a fait que cet établissement soit transféré à l’ex-Ecole Secondaire des Techniques Administratives (ESTA) situé en zone Gihosha en attendant sa réhabilitation. Amissi Ntangibingura, directeur général de l’urbanisme et de l’habitat évoque lors d’un point de presse ce mercredi 16 novembre le manque de fonds pour compléter les travaux

Ça fait déjà deux ans que les travaux de réhabilitation du ravin de Rubanza sont suspendus. La construction d’un tunnel en gabions qui conduit les eaux s’émulsionnant des deux côtés du ravin avait connu un succès. « Les travaux n’ont pas été arrêtés, mais ils sont terminés sauf qu’il y avait une partie qu’il fallait renforcer pour protéger les gabions. Il y avait même un reliquat d’argent qu’on avait sollicité au ministère des finances pour que celui-ci soit utilisé pour la protection des moellons », explique M. Ntangibingura. Néanmoins, il s’indigne contre des personnes qui volent ces gabions, mettant de surcroît à nu les moellons. Ce qui remet en cause ces ouvrages.

Vugizo

N.P.M. lycée Vugizo (cfr B.E. 127 du 30.janvier 2015)

Selon lui, le souci était de protéger le lycée Vugizo et le quartier Sororezo. « Si le lycée était protégé, on estimait que tous les glissements allaient s’arrêter. La stabilité n’est pas encore totale. Il faut qu’on revoit les études, qu’on puisse imaginer un autre système autres que celui qu’on avait construit », précise le directeur général de l’urbanisme et de l‘habitat.  La gestion du projet étant confiée à l’Agence Burundaise pour la Réalisation des Travaux d’Intérêt Public (ABUTIP), M. Ntangibingura explique qu’on avait estimé qu’avec la fin des lots 1 et 2, on aurait le financement pour faire la rallonge jusqu’à la rivière Ntahangwa. « Le travail n’a pas été terminé faute de financement », a–t-il précisé.

Fabrice Nkurunziza, directeur de la gestion urbaine fait savoir qu’après l’exécution des deux lots, le constat a été qu’il y avait d’autres travaux qui devraient être faits pour que tout le ravin soit protégé. « L’ABUTIP a écrit une lettre pour demander les frais supplémentaires pour terminer l’aménagement du ravin de Rubanza. Les premiers travaux ont été faits pour deux milliards et demi. On avait demandé deux milliards pour les travaux supplémentaires. Jusqu’à présent, nous n’avons pas cette somme pour que les travaux puissent être exécutés », rassure t-il. Il a ajouté que le montant qui reste pour la poursuite des travaux inclut l’aménagement de l’autre partie jusqu’à la rivière Ntahangwa. S’agissant de savoir l’état des lieux de la disponibilisation de ce budget, le directeur de la gestion urbaine n’y va pas par quatre chemins : « Je ne peux pas vous dire où nous en sommes aujourd’hui puisque c’est le gouvernement qui doit disponibiliser cet argent pour les travaux supplémentaires ».

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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