Finance

Le non dit de la rareté des devises

La carence des devises couramment utilisées est monnaie courante depuis bientôt un mois dans la capitale Bujumbura. Les changeurs de monnaie estiment la mesure de stopper la vente aux enchères des devises et le confinement des celles-ci à la BRB être la cause de cette carence.TAUX

« C’est la première fois dans l’exercice de mon métier de changeur que le monnaie. Le taux de change atteint des montants record.», indique un changeur de monnaie qui a requis l’anonymat. Ce changeur annonce que non seulement la Banque Centrale ne vend plus aux enchères les devises aux banques commerciales qui, à leur tour, les vendaient aux maisons de change, mais aussi il y a confinement de toutes les devises à la BRB. « L’inconvénient est que les devises deviennent introuvables », fait-il remarquer. Sur la question de savoir comment il s’approvisionne en devises, le changeur de monnaie éclaire : « Pour faciliter nos importations, nous avons opté pour le transfért des devises dans les banques œuvrant dans les pays voisins surtout la RDC et le Rwanda », indique-t-il. Le changeur certifie que ce système fait monter le taux de change au sens où on doit calculer le déplacement et le séjour pour aller récupérer ces devises.

La référence est le taux essentiel

Dans un café de presse organisé par l’Office Burundais des Recettes le 7 juillet 2016, Christian Kwizera, porte-parole adjoint du ministère des Finances, de la Planification et du Développement Economique indique qu’il ne faut jamais se référer au taux de change du marché parallèle. Cela si on considère la situation économique du pays. « D’ailleurs si on se réfère à l’évolution du taux officiel de change tel que publié par la Banque Centrale, depuis janvier 2015 jusqu’à fin juin 2016, elle s’apprécie en termes d’augmentation, soit -10% », signale-t-il. M. Kwizera avoue en outre que si on fait allusion aux différents rapports des bailleurs, la monnaie est presque stable au Burundi. Il rappelle également que depuis 2015, l’autorité monétaire a mis en place une politique appropriée pour la gestion rationnelle des devises en répertoriant les produits essentiels comme le carburant, les produits pharmaceutiques, les engrais chimiques… « Chaque semaine, chaque mois, l’autorité monétaire intervient pour octoyer des devises à ceux qui importent ces produits », renchérit-il.

M.Kwizera conclut en signalant que l’autorité monétaire est en train de mettre en place des mesures pour contrôler les taux de change pratiqués sur le marché parallèle.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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Un phénomène aux effets dévastateurs

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