Editorial

Satisfaire le marché local: une priorité pour la SOSUMO

Bella Sonia Ndamiye, rédactrice en chef

Pionnier de l’industrie sucrière du Burundi, la Société Sucrière du Moso (SOSUMO) tient toujours debout malgré une conjoncture économique défavorable.

La production du sucre a connu une évolution spectaculaire passant de 4657 tonnes de sucre en 1988 à plus de 20 mille tonnes en 2018. Peut-on dire que le  pari est gagné ?

Eh bien, pas tout à fait car la demande est toujours supérieure à l’offre.

En effet, pour faire face à la demande croissante du sucre dans le pays,  la SOSUMO devrait produire jusqu’à 35 mille tonnes de sucre pour satisfaire au moins les besoins de la population et abandonner l’importation du sucre qui lui fait dépenser plus de 10 milliards de FBu chaque année. Raison pour laquelle l’entreprise envisage l’extension des plantations de canne à sucre et de l’usine.

Avec cette redynamisation, la SOSUMO pourra accroître la production  et  penser à exporter le sucre après avoir approvisionné le marché local. Toute mesure de nature à promouvoir et à améliorer la production du sucre est d’une impérieuse nécessité car la demande en sucre de la sous-région reste insatisfaite.

La SOSUMO compte sur l’appui du Gouvernement et des bailleurs pour réaliser le projet d’extension et de modernisation de l’outil de production. Dans ce cas,  la SOSUMO pourrait réaliser annuellement un bénéfice consistant.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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    Des initiatives à faible portée

    Des initiatives à faible portée

    Malgré les multiples signaux de relance économique, la crise économique perdure. Le pays n’a pas assez de devises pour couvrir ses importations. Par effet de contagion, les produits importés plongent le pays dans une spirale inflationniste. La dépréciation continue du FBu retarde l’impact des réformes macroéconomiques entreprises. L’inflation affiche une tendance baissière depuis le début de l’année. Le taux d’inflation aurait diminué de 5 points passant de 17,2% à 12% entre janvier et avril 2024, selon les données officielles. Cependant, cette baisse n’est pas ressentie chez les consommateurs qui assistent à la flambée des prix des denrées alimentaires.
  • Journal n° 609

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