Environnement

A la rescousse des espaces publics

Le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique demande aux propriétaires des maisons construites dans les 6 m de part et d’autres des routes nationales  dans tout le pays de les détruire. Celles ayant violé les bornes des plans d’urbanisation dans  les quartiers viabilisés et celles construites dans les espaces publics et/ou verts  ainsi que celles construites dans les 25 m tout autour des berges des rivières qui traversent la ville de Bujumbura ne sont pas épargnées 

La destruction des constructions anarchiques se poursuit dans le pays.  Dans un point de presse animé vendredi le 9 juillet 2021 par le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, sont ciblées les infrastructures construites dans les 6 m de part et d’autres des routes nationales  dans tout le pays. Celles ayant violé les bornes des plans d’urbanisation dans  les quartiers viabilisés et celles construites dans les espaces publics et/ou verts  ne sont pas épargnées.

Les constructions ciblées sont les infrastructures construites dans les 6 m de part et d’autres des routes nationales dans tout le pays. Celles ayant violé les bornes des plans d’urbanisation dans les quartiers viabilisés et celles construites dans les espaces publics et/ou verts ne sont pas épargnées.

Selon Dévote Ndayisenga, administrateur de la commune Muha, ces 6 m sont comptés à partir des caniveaux situés tout au tour de ces routes. Selon toujours elle, même les infrastructures construites dans les 25 m tout autour des berges des rivières qui traversent la ville de Bujumbura doivent être détruites.  Les kiosques et les conteneurs installés dans les espaces verts doivent être enlevés d’ici au 26 juillet 2021, ajoute-t-elle. Dépassé ce délai, elle précise que des sanctions sont prévues.

Des irrégularités commencent à s’observer

Dans cette activité, des irrégularités ont commencé à se manifester.  A Mugoboka, le chef de quartier a été arrêté du fait qu’il a abusé dans la destruction des constructions anarchiques. Il s’est arrogé le droit de détruire des maisons qui ne sont pas construites dans des endroits pointés du doigt par le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique.

Sur ce, ce ministère demande à ceux qui auraient des réclamations fondées  de  les soumettre aux institutions habilitées.  Ce sont par exemple ceux qui détiennent des autorisations de bâtir qui ont été délivrés par les services compétents avant le marquage de leurs constructions pour démolition.

Les habitants qui se sont entretenus avec Burundi Eco se réjouissent de la destruction des infrastructures construites dans les espaces verts. Selon Jean Hicuburundi habitant la zone Rohero, certains espaces verts ont été envahis par les constructions.  Ils profitent de la non vigilance de certains administratifs et finissent par y installer des kiosques et des conteneurs pour exercer des activités génératrices de revenus. Selon toujours lui, les espaces verts doivent être sauvegardés, car ils jouent un grand rôle dans le bien-être de la communauté.

Les espaces verts sont une composante essentielle de l’environnement urbain et un des éléments fondamentaux du développement durable des villes. Ce sont les jardins, les parcs aménagés et les espaces boisés. Ils remplissent plusieurs fonctions, entre autres les fonctions sociale, urbanistique, paysagère et écologique. 

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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