Développement

BCB et Ecocash à la rescousse de leurs clients

La Banque de Crédit de Bujumbura (BCB) en collaboration avec Ecocash (un service de transfert d’argent via les téléphones mobiles qui appartient à Econet Wireless) a lancé officiellement BCB Muhira. Ce dernier est un service qui va permettre aux clients de ces deux entreprises d’effectuer les transactions du compte de la BCB au compte électronique Ecocash et vice-versa   

Désormais, une personne qui est la fois client de la BCB et d’Ecocash est en mesure de retirer l’argent qui est sur son compte bancaire via les points de vente ou les agents Ecocash à travers tout le pays. Cela a été annoncé vendredi le 1er octobre 2021 lors du lancement officiel de BCB Muhira. Thierry Ninganza, Directeur-Adjoint du Pôle Exploitation en charge de la Direction Appui à l’Exploitation au sein de la BCB fait savoir que BCB Muhira est une solution permettant aux clients de la banque de jouir des services bancaires par téléphone mobile. BCB Muhira est accessible via les téléphones dont la carte Sim est enregistrée auprès de l’entreprise de télécommunication Econet Wireless. Ce service regorge des opérations tels que le virement du compte BCB vers un compte électronique Ecocash (avec possibilité de retrait chez un agent Ecocash). Un client peut également demander le solde et le mini-relevé des trois derniers mouvements comptabilisés sur son compte bancaire.

Une campagne de souscription à la plateforme BCB Muhira est en cours.

Un produit innovant

Pascal N’nah Oyono, Directeur Général de Cassava Fintech Burundi (une entreprise qui commercialise Ecocash) précise que BCB Muhira est un produit innovant. Aujourd’hui, pour faire une transaction dans une banque, il faut soit se rapprocher d’une agence bancaire, soit avoir accès à un distributeur automatique de billets. Et cela nécessite de faire des déplacements. Toutes ces étapes ont été réduites tout en permettant aux clients d’avoir désormais leur banque à portée de main tous les jours, 24h/24. Avec BCB Muhira, la clientèle gagnera beaucoup de temps.

Selon toujours Oyono, avec les 28 000 points de vente dont dispose Ecocash à travers tout le pays, ce partenariat contribuera à l’inclusion financière de sorte qu’aucun burundais « aborigène » ne soit laisser en marge.

Pour bénéficier de ce service, un client doit remplir les conditions suivantes : avoir un compte à la BCB, une carte SIM Econet Wireless et un compte électronique Ecocash. Si toutes ces conditions sont remplies, il n’a qu’à se faire souscrire gratuitement dans l’une des 24 agences dont dispose BCB à travers tout le pays afin de lier son compte bancaire à son compte électronique Ecocash. Cela est sans doute une plus-value pour les 60 000 clients dont dispose cette banque. A cet effet, une campagne de deux semaines de souscription est en cours. Un nombre important d’agents a été mobilisé pour vulgariser ce service.

Quid de la réduction des tarifs ?

Selon Oyono, les tarifs sont réduits par rapport aux tarifs traditionnels d’Ecocash dans le but de rendre les services financiers accessibles à un plus grand nombre de personnes. Avec BCB Muhira, les frais de transaction sont compris entre 200 FBu et 3000 FBu.

Malgré tout, la faiblesse du réseau téléphonique inquiète plus d’un. Dans certains endroits reculés de l’intérieur du pays, se manifeste une faible couverture du réseau. Pour y remédier, Oyono tranquillise qu’Econet Wireless dispose d’une équipe qui se charge de ce genre de problème. En plus de cela, cette entreprise prévoit augmenter le nombre d’antennes pour améliorer la couverture du réseau afin que ses clients bénéficient à temps plein de ses services.

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A propos de l'auteur

Gilbert Nkurunziza.

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Un commentaire
  • KWIZERA Methode dit :

    Moi je me suis fait inscrire à ce service depuis vendredi du 1/10 mais jusqu’aujourd’hui je n’ai pas encore eu un message pour me confirmer.

Les commentaires sont fermés.



éditorial

Le tableau s’assombrit

Le tableau s’assombrit

Du jamais vu ; un déficit record a été enregistré depuis la création de l’Office Burundais des Recettes (OBR) en 2009, une institution chargée de maximiser les recettes. Un déficit de 110 milliards de FBu sur les 4 derniers mois de l’année budgétaire 2024-2025, déclaré par l’autorité compétente, ne peut pas passer inaperçu. Pire encore, parmi les causes évoquées pour expliquer cette diminution des recettes figurent des facteurs tels que le rôle crucial des agents chargés de maximiser ces recettes, la corruption et la complicité entre les contribuables et les agents, pour ne citer que ceux-là.

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