
Certaines des recommandations issues des réunions tenues à Kayanza et à Bujumbura à l’intention des commerçants respectivement fin 2015 et début du Deuxième semestre de cette année ont été mises en application. Le deuxième Vice-Président de la République Joseph Butore l’a indiqué ce mardi 20 décembre lors de la troisième réunion avec ceux-ci à Bujumbura
Selon Joseph Butore, les attentes des commerçants qui ont déjà trouvé une solution sont le projet de loi régissant le Bureau d’information sur le crédit, le projet de loi régissant les sûretés immobilières ainsi que le projet de loi régissant l’insolvabilité du commerçant au Burundi. Les autres recommandations qui ont connu une mise en application satisfaisante sont la traduction en cours des codes et lois en Kirundi par le Service National de légistration, la construction où seront exposés les produits fabriqués (Convention center) ainsi que l’analyse et l’adoption par le conseil des ministres d’un projet de construction d’un grand centre commercial de type Mall sur l’emplacement de l’ex-marché central de Bujumbura
Parlant de l’insuffisance du courant éléctrique, le Deuxième Vice-Président de la République a indiqué qu’un budget a été disponibilisé pour la construction des barages éléctriques surtout pour l’opérationalisation des barages Jiji-Murembwe, Rusumo, Kaburantwa et Mpanda au cours de l’année 2017. S’agissant de la mise en place d’une Zone Economique Spéciale, Joseph Butore a expliqué que le gouvernement a déjà adopté la loi y relative et que cette zone sera implantée à Warubondo dans la zone Gatumba en commune Mutimbuzi.
Une soif non encore assouvie
Antoine Muzaneza, président de l’Association des Commerçants du Burundi fustige le taux d’intérêt élévé appliqué par les banques, ce qu’il appelle la capitalisation des intérêts. Il demande sa revue à la baisse. De cette inquiétude, Fulgence Nkunzimana, consultant analyste, suggère aux banques de faire la monétarisation des milieux ruraux. Selon lui, les banques demandent un taux d’intérêt élevé parce qu’elles ont peu de clients. Il demande aux institutions financières à intéresser la population à la politique bancaire. Pour Audace Ndayizeye, président de la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi, les taxes devraient être collectées par l’OBR seul et ainsi les barrières de recouvrement des taxes installées dans les provinces seraient supprimées. Signalons que les commerçants et autres opérateurs économiques présents à la réunion saluent le pas franchi par le gouvernement dans la mise en application des recommandations relatives à l’amélioration du climat des affaires.
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