Il sera organisé du 30 mai au 1er juin 2023 le Concours National, édition 2023. Le porte-parole du ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique fait savoir que 75510 candidats sont attendus, y compris ceux qui présentent des différentes anomalies. Les préparatifs vont bon train.
75510 candidats sont attendus au Concours National, édition 2023. Parmi eux, 17 sont des malvoyants, 8 sont des sourds muets, 5 sont des IMCs (Infirmité Motrice Cérébrale) et un autre en situation d’handicap physique.
Depuis mardi le 30 mai 2023, les élèves finalistes du cycle fondamental vont débuter la période de passation du concours d’accès à l’enseignement post fondamental. Comme d’habitude, ledit concours national dure 3 jours .Cette année, la passation du concours d’admission à l’enseignement post fondamental est prévue du 30 mai au 1er juin 2023.
Au total 75510 élèves sont attendus, dixit Liboire Bigirimana, porte-parole du ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique. Il fait savoir que parmi les candidats attendus pour cette édition figurent les malvoyants, ceux qui souffrent de différents des handicaps physiques, les IMCs (Infirmité Motrice Cérébrale) et les sourds muets. « 17 des candidats sont des malvoyants ,8 sont des sourds muets et 5 sont des IMCs», indique-t- il.
Ceux qui présentent des handicaps physiques ne sont pas exclus
Bigirimana ajoute qu’il y a un cas spécial d’un élève vivant avec un handicap physique utilisant les orteils pour écrire qui figure parmi les candidats attendus. Ainsi, les préparatifs se déroulent bien pour accueillir ces élèves vivant avec différents handicaps durant toute la période de passation du concours.
Ces candidats seront répartis dans 907 centres de passations et les mesures de supervision du concours interdisent aux les enseignants de la 9ème année de surveiller le concours en raison de la validité et de la fiabilité de cette évaluation.
Les moyens de déplacement ne posent pas de problème
A la question de savoir si les moyens d’acheminer le concours aux centres de passation suffisent, Bigirimana a répondu que ces moyens sont disponibles et qu’ils n’y a pas de soucis à se faire à ce sujet. En effet, la loi portant fixation du Budget Général de l’Etat, exercice 2022-2023 prévoit 1.780.024.690 FBu comme frais alloués à l’organisation du concours national.
Les directeurs des écoles visitées en Mairie de Bujumbura affirment que les préparatifs vont bon train, car ils ont pu terminer les programmes à temps, y compris le programme du cours le plus volumineux de Sciences et Technologie. «Pour le moment, les élèves effectuent des révisions systématiques guidés par leurs enseignants », déclare Annonciate Nsabimana, directrice du lycée communal Nyakabiga dans la commune de Mukaza. Elle espère que le taux de réussite enregistré par son école l’année passée va augmenter cette année « L’année passée l’effectif des élèves candidats au concours était de 64 et 57 d’entre eux ont réussi. J’espère que cette année, mes élèves réussiront le concours national à 100%», dit-elle.
Il en est de même pour ceux du Lycée de Notre Dame Rohero, ils sont entrain de réviser la matière apprise au cours de l’année et d’exploiter les épreuves types pour renforcer leurs capacités.
La réussite de l’élève implique la réussite de l’enseignant
Certains élèves se lamentent pourtant qu’il y a des enseignants qui ne veulent pas participer dans les activités de renforcement. « Nous pouvons passer toute une journée sans enseignant pour nous guider. Donc nous nous contentons de ce que nous avons, mais quand même nous avons l’espoir de réussir », se lamente un élève du lycée communal de Nyakabiga.
Rappelons que le 7 avril 2023, le ministre en charge de l’éducation a interdit formellement la perception de l’argent à des fins de renforcements des capacités des candidats au concours ou pour motiver les enseignants à préparer les élèves au concours. Il a rappelé que l’enseignant a le devoir de préparer ses élèves sans rien exiger car la réussite ou l’échec de l’élève au concours national implique la réussite ou la contre-performance de l’enseignant.
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