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Coopération : La Chine aux côtés des autres Nations pour combattre l’insécurité alimentaire

Le gouvernement chinois s’engage à mettre en œuvre l’Initiative pour le Développement Mondial pour assurer en commun la sécurité alimentaire. Ainsi, une série des actions ont été menées pour éradiquer la faim dans les pays en développement. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une plateforme d’urgence pour voler au secours des populations affectées par la crise alimentaire, le transfert de la technologie et l’expertise agricole dans les pays du Sud, etc. Dans les lignes qui suivent, l’ambassadeur de la République Populaire de Chine ZHAO Jiangping parle dans les moindres détails de ces initiatives ainsi que l’apport de la Chine pour sortir de la pauvreté extrême les ménages dans notre pays.

 

Le 6 juillet, cinq agences onusiennes, à savoir la FAO, le FIDA, l’UNICEF, le PAM et l’OMS, ont publié conjointement un rapport sur « l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde », dans lequel on indique qu’en 2021, quelques 2,3 milliards de personnes (29,3% de la population mondiale) étaient en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave, et 924 millions de personnes (11,7%) faisaient face à une insécurité alimentaire grave. La pandémie de COVID-19, la récession économique, les phénomènes climatiques extrêmes ainsi que les conflits géopolitiques etc., ces facteurs élargissent davantage l’abîme entre les pays du Nord et du Sud et suscitent une situation de la sécurité alimentaire extrêmement sévère, ce qui débouche sur le fait que l’on est de plus en plus loin d’atteindre l’objectif fixé par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, c’est-à-dire éliminer l’insécurité alimentaire, la faim et la malnutrition en 2030.

La Chine, pionnière de l’IDM

Face à cette situation critique, la Chine, en tant que partenaire fiable des pays en développement, accorde la priorité au développement et apporte des contributions positives à la sécurité alimentaire mondiale. En septembre 2021, le Président chinois Xi Jinping a proposé l’Initiative pour le Développement Mondial (IDM) au cours du débat général de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, comptant la sécurité alimentaire parmi les huit domaines clés de coopération et mettant l’accent sur l’accroissement des investissements dans le développement, la mise en œuvre accélérée du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et la construction d’une communauté d’avenir partagé pour le développement mondial.

La Chine au chevet des pays en développement

De surcroît, la Chine a aidé le Programme alimentaire mondial (PAM) à mettre en place un entrepôt et une plate-forme d’urgence humanitaire mondiale en Chine, créé et financé un fonds d’affectation spéciale pour la coopération Sud-Sud avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et mis en œuvre plus de 40 projets de coopération Sud-Sud avec la FAO et le PAM dans le cadre du Fonds d’aide à la coopération Sud-Sud. En même temps, la Chine a établi des zones de coopération agricole avec des pays en développement, procédé à des échanges de science et de technologie agricoles avec plus de 140 pays et régions et promu plus de 1 000 technologies agricoles auprès d’un grand nombre de pays en développement, ce qui a entraîné une augmentation moyenne de 30 à 60 % du rendement des cultures dans les zones de projet. Depuis le début de l’année 2022, la Chine a fourni plus de 15 000 tonnes d’aide alimentaire humanitaire d’urgence aux pays en développement dans le besoin et continuera à déployer de nouveaux efforts pour promouvoir la sécurité alimentaire.

Un centre technique pour fructifier la coopération agricole

Pour le Burundi, afin de faire en sorte que « chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent », le Président Évariste Ndayishimiye a inscrit l’agriculture et l’élevage parmi les six priorités du gouvernement burundais, et l’année 2022 a été baptisée « Année de l’agriculture au Burundi ». En mars 2021, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue Évariste Ndayishimiye, le Président Xi Jinping a souligné qu’il faut faire bon usage du Centre pilote agricole à Gihanga construit par la Chine et faire jouer le rôle des agronomes chinois afin de faire fructifier la coopération agricole bilatérale et d’accompagner le Burundi à parvenir à la sécurité alimentaire et à l’éradication de la pauvreté rurale. Inspiré de cet entretien téléphonique et dans le cadre de la 8e conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA, sigle en anglais : FOCAC) de 2021 à Dakar, la Chine, en tant que ami de tous temps et partenaire tous azimuts du Burundi, est disposée à mettre en œuvre ensemble les « Neuf Programmes », surtout celui de la « réduction de la pauvreté et l’agriculture » en approfondissant leur coopération agricole afin de contribuer dans la mesure du possible à l’augmentation de la production des céréales, la sécurité alimentaire, l’état nutritionnel ainsi que la lutte contre la pauvreté.

 

Une coopération agricole couronnée de succès

L’augmentation de la production constitue la clé pour assurer la sécurité alimentaire. Depuis 2009, la Chine a dépêché 45 experts agricoles pendant 5 missions consécutives au Burundi. Basé au Centre pilote agricole et travaillant en étroite collaboration avec la partie burundaise, ces experts ont réussi à trouver des moyens d’augmenter la production alimentaire au niveau technique, tels que sélectionner 10 nouvelles variétés de riz hybride adapté aux environnements locaux avec une production record de 13,84 tonnes par hectare sur le continent africain, lutter contre la pyriculariose qui sévit dans les régions montagneuses, délimiter de manière scientifique des lignes rouges pour la plantation de riz sinica et indica en fonction de l’altitude etc. Début août, une cérémonie de distribution des semences sélectionnées résistant à la pyriculariose sera organisée au Centre pilote agricole à Gihanga, 14 tonnes de semences pour 420 hectares de champs seront partagées entre des coopératives dans 5 provinces, soit Gitega, Karuzi, Kayanza, Ngozi et Muyinga. Ces semences sélectionnées pourraient considérablement soulager la pénurie de semences de riz performantes et enfin déraciner la pyriculariose dans les régions montagneuses.

Les talents agricoles constituent un atout pour assurer la sécurité alimentaire. La partie chinoise attache une grande importance au renforcement des capacités et à la formation des talents locaux. Jusqu’à présent, les experts chinois ont organisé au total 82 sessions de formation professionnelle pour 3050 personnes, et formé 22 jeunes leaders agricoles pour jouer pleinement leur rôle de promoteurs dans les 22 villages de démonstration. En outre, ils donnent à 48 jeunes talents récemment sélectionnés une formation technique globale, à quoi il faut ajouter encore 5 bourses spéciales offertes par la Chine en 2022 dans les domaines de l’agriculture, la transformation de produits agricoles et l’environnement écologique. En somme, toutes les mesures susmentionnées sont censées jeter une base d’intelligence bien consolidée pour le développement durable de l’agriculture du Burundi. De plus, l’Ambassade de Chine au Burundi mène une coopération tripartite avec la Fondation « Bonne Action » et le PAM pour un bon développement physique et intellectuel des écoliers burundais en leur fournissant des repas nutritifs.

La riziculture est-elle un antidote de la pauvreté ?

Se débarrasser de la pauvreté constitue une condition préalable pour assurer la sécurité alimentaire. Les experts agricoles chinois ont innové pour combiner la sécurité alimentaire avec la tâche d’aider la population locale à se débarrasser de la pauvreté et à s’enrichir. Ils ont créé un nouveau modèle de fonds d’investissement productif pour développer la culture du riz hybride dans le village Buringa 4, Commune de Gihanga et abouti à aider tous les habitants de ce village à se débarrasser de la pauvreté extrême. Pour le moment, ce modèle a été vulgarisé dans 22 villages de 14 provinces, et jusqu’à la fin de ce projet en mars 2023, la superficie de la riziculture des villages de démonstration atteindra 4 000 hectares, le rendement de ces champs s’augmentera à la hauteur de 15 000 tonnes et le revenu des riziculteurs connaîtra une augmentation de 7,5 millions de dollars américains.

En juillet 2022, lors de sa participation à la réunion des ministres des affaires étrangères du G20 à Bali, le conseiller d’État et ministre des affaires étrangères Wang Yi a proposé l’initiative de coopération internationale en matière de sécurité alimentaire de la part de Chine, appelant à soutenir le rôle de coordination centrale des Nations Unies et à aider les pays en développement à améliorer leur capacité de production, de stockage et de réduction des pertes alimentaires en termes de financement, de technologie et de marchés.

Vers une nouvelle phase de coopération technique

L’année prochaine marquera le 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Burundi. Visant à soutenir le Burundi dans ses efforts de lutter contre la pauvreté et garantir la sécurité alimentaire, et d’assurer en commun la sécurité alimentaire, la Chine saisira cette occasion pour mettre en œuvre la nouvelle phase du projet de coopération technique appuyé par des experts agricoles chinois de haut niveau, élargir le projet de lutte contre la pauvreté via des villages de démonstration et explorer activement la coopération agricole tripartite avec les agences onusiennes, dans le but d’accompagner le Burundi dans sa voie de réaliser le Plan National de Développement pour la période 2018-2027 et l’objectif de « Faire du Burundi un pays émergent d’ici 2040 ».

Mme ZHAO Jiangping
Ambassadeur de la République populaire de Chine en République du Burundi

 

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Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

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