La transparence budgétaire est primordiale, mais difficile à réaliser. La conceptualisation de la transparence doit être plus évoluée que ne le suppose le discours actuel.
Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i
Il est largement admis que la bonne gouvernance est cruciale pour assurer durablement la stabilité macroéconomique. Pour cela, il faut une gestion saine des finances publiques, reposant notamment sur la transparence qui en est un aspect essentiel.
La transparence et la participation du public au processus budgétaire sont des droits constitutionnels Malheureusement, d’après l’étude faite par le Centre Universitaire de Recherche et de Développement Economique et Social (CURDES), le score sur la transparence budgétaire au Burundi est de 7 sur 100 du fait que ce pays met à la disposition du public très peu d’informations budgétaires. Ce score est largement inférieur au score moyen global qui est de 42 sur 100.
Bien plus, la participation du public au processus de budgétisation est vitale pour atteindre des résultats positifs associés à une meilleure transparence budgétaire. Au Burundi, la population n’est pas associée au processus budgétaire. Or, il est du droit des citoyens et de la société civile de réclamer des comptes sur la gestion des affaires publiques et notamment du budget et d’exiger que la justice économique et fiscale soit améliorée.
Le Gouvernement doit donc organiser des activités d’association des populations ou de leurs représentants dans le processus budgétaire et améliorer la transparence dans les dépenses publiques. Sinon les bailleurs perdent confiance dans notre pays au niveau de la gestion du budget. Par conséquent, on ne lui accorde pas des appuis budgétaires. Ce qui constitue un défi pour le développement du pays.
Je vous encoura de votre recherche quotidien pour connaitre des infos cachés! Courage!