Sport

Eliminatoires de la CAN 2025 : La sélection burundaise poursuit son chemin malgré les difficultés

Après deux journées des éliminatoires de la CAN 2025, le Burundi compte 3 points sur 6 et se place en 3e position du groupe L. Après une défaite contre le Sénégal suite à un penalty litigieux, les Burundais affronteront les Burkinabés en octobre 2024. Ils doivent absolument remporter ce match pour maximiser leurs chances de qualification. La performance des Hirondelles ne démoralise pas les amateurs du football burundais.

La performance des Hirondelles dans les récents matchs comptant pour éliminatoires de la CAN 2025 ne démoralise pas les amateurs du football burundais.

Les résultats de deux premiers matchs des éliminatoires de la CAN 2025 joués par la sélection burundaise, contre le Malawi et le Sénégal, ne démoralisent pas les supporters du football burundais. Bien que les statistiques du match aient été en faveur de l’équipe du Malawi, la sélection burundaise a remporté la victoire contre cette équipe (3-2) avant de perdre contre les Lions de la Teranga du Sénégal le 9 septembre 2024 (1-0). Cependant, la manière dont elle a été obtenue suite à un penalty litigieux (71e minute) a suscité des controverses au sein de la CAF.

Par ailleurs, la Fédération Burundaise de Football (FFB) a protesté contre cette victoire sénégalaise et s’est élevée contre l’arbitre égyptien Mohamed Maarouf Eid. « La FFB proteste contre la décision de l’arbitre d’accorder à la 66e minute un penalty au Sénégal, alors qu’il n’y a aucune faute, aucun contact entre un joueur burundais et le joueur no 10 du Sénégal, qui n’était par ailleurs pas dans la surface de réparation », lit-on dans un communiqué de presse rendu public par la FFB. Celle-ci indique qu’elle a porté plainte contre cet arbitre qui « a faussé délibérément le résultat du match ».

Et si le pays avait un stade homologué par le CAF ?

Les hommes d’Etienne Ndayiragije ont accueilli les Lions de la Teranga au stade de Lilongwe au Malawi, faute d’un stade homologué par la CAF au Burundi. Il s’agit du cinquième match joué à l’extérieur du Burundi depuis le début des travaux de reconstruction du stade Intwari. En plus du personnel insuffisant, Etienne Manirakiza, journaliste sportif et fan des Hirondelles, souligne que l’absence d’un 12e joueur (les supporters) handicapent la performance de la sélection nationale et des autres équipes burundaises qui devraient jouer leurs matchs à domicile.

Pourtant, il précise que la performance des Hirondelles dans ces éliminatoires n’est pas mauvaise, puisqu’ils comptent 3 points sur 6, et qu’ils ont des chances d’obtenir la qualification pour la CAN 2025. Il indique que la sélection burundaise a la chance d’être composée majoritairement de jeunes joueurs, ainsi que de joueurs expérimentés comme Saido Ntibazonkiza et Yusufu Nyange.

Le Burundi défiera-t-il le Burkina Faso ?

Le Burundi s’apprête à affronter l’équipe nationale burkinabée, actuellement en tête du groupe L, respectivement en date du 7 et 14 octobre 2024. Ces deux matchs se joueront à l’extérieur du pays. Aucun des deux pays n’ayant de stade homologué par la CAF, les compétiteurs ont des chances égales. Les hommes de Ndayiragije devront remporter la victoire lors de ces deux rencontres pour maximiser leurs chances de qualification.

La phase finale du tournoi se déroulera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Ce sera la deuxième fois que le Maroc accueillera la CAN, la première ayant eu lieu en 1988. L’équipe burundaise a déjà participé à la CAN une seule fois dans son histoire, en 2019, et elle ne compte pas arrêter par là.

A propos de l'auteur

Méchaël Tuyubahe.

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Le tableau s’assombrit

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Du jamais vu ; un déficit record a été enregistré depuis la création de l’Office Burundais des Recettes (OBR) en 2009, une institution chargée de maximiser les recettes. Un déficit de 110 milliards de FBu sur les 4 derniers mois de l’année budgétaire 2024-2025, déclaré par l’autorité compétente, ne peut pas passer inaperçu. Pire encore, parmi les causes évoquées pour expliquer cette diminution des recettes figurent des facteurs tels que le rôle crucial des agents chargés de maximiser ces recettes, la corruption et la complicité entre les contribuables et les agents, pour ne citer que ceux-là.

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