Editorial

Eradiquer la pauvreté sous toutes ses formes

Le 17 octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.  En effet, la pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui englobe à la fois l’absence de revenus et l’inexistence des capacités de base nécessaires pour vivre dans la dignité.

Bella Sonia Ndamiye, rédactrice en chef

Les personnes vivant dans la pauvreté doivent faire face à de nombreux défis qui les empêchent de réaliser leurs droits et perpétuent leur pauvreté.  Le manque d’aliments nutritifs, de logement, l’accès limité aux soins de santé, l’accès inégal à la justice, etc. sont autant d’obstacles qui hantent les disciples de Job. Bref, elles sont touchées de manière disproportionnée par de nombreuses violations des droits humains

Au Burundi, la pauvreté est une réalité. Le classement de 2017 des pays les plus pauvres au monde en dit long. Il est classé parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète.  Près de 70 % de Burundais vivent en dessous du seuil de pauvreté (moins d’un dollar par personne et par jour) et le taux de malnutrition est à plus de 50%.

Si nous voulons mettre fin à la pauvreté d’ici 2030, comme c’est stipulé dans l’agenda des Nations Unies, il nous faut accroître massivement les investissements, en particulier dans le capital humain. Cela permettra de favoriser la croissance inclusive nécessaire pour aider ceux qui vivent encore dans le dénuement. Cet agenda souligne que la pauvreté doit être éradiquée sous toutes ses formes et partout dans le monde afin de ne laisser personne de côté. La lutte contre l’extrême pauvreté et la faim figure en bonne place parmi les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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  • Journal n° 655

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