Plus de 80 700 tonnes, sur les 115 000 tonnes de café cerise attendues ont été collectées à travers le pays, ce qui représente un taux de 70 %. Selon des sources à l’ODECA, plus de 900 tonnes ont été vendues. Ce qui équivaut à plus de 4 millions USD. Toutefois, le manque d’entretien et de fertilisants pour les plantations de caféiers sont parmi les obstacles à l’atteinte du taux de production attendu
La production du café cerise enregistrée jusqu’au 22 août 2024 s’est élevée à plus de 80 700 tonnes sur 115 000 tonnes attendues.
La production du café cerise enregistrée jusqu’au 22 août 2024 s’est élevée à plus de 80 700 tonnes sur un objectif de 115 000 tonnes, affichant ainsi un taux de réalisation de 70%. Plus de 900 tonnes avaient été vendues, générant des revenus de plus de 4 millions USD, a précisé Jean de Dieu Niyindabira, directeur général de l’Office pour le Développement du Café du Burundi (ODECA) Lors d’une réunion d’évaluation de la campagne café, édition 2024 tenue le 6 septembre 2024.
Cependant, M. Niyindabira a souligné que la production de café pour la campagne 2024-2025 n’avait pas atteint 100 % en raison de diverse défis, notamment l’arrêt des pluies survenu depuis la mi-avril 2024 et le manque d’entretien et de fertilisants pour les plantations de caféiers. En outre, des campagnes illégales de collecte de café cerise dans diverses provinces ont été constatées.
Le prix du café washed fixé à 3 500 FBu le kilo
Pour la campagne café 2024-2025, le prix du café parche washed s’élève à 3 500 FBu par kilogramme pour les producteurs, a annoncé Jean de Dieu Niyindabira. En comparaison, le prix du café cerise a été fixé à 1 380 FBu le kilo.
Chaque collecteur du café washed est soumis à une taxe communale correspondant à la quantité de café collectée, fixée à 46 FBu le kilo, conformément à la loi n° 1/2 du 3 mars 2016 relative à la réforme de la fiscalité communale au Burundi, insiste Niyindabira.
En outre, les collecteurs agréés du café washed sont responsables de la livraison de ce produit aux usiniers au tarif établi. Par ailleurs, les marchands collecteurs doivent détenir une autorisation émise par l’ODECA, et il est exigé que le transfert du café washed ne dépassera pas 18 heures.
Des mémorandums visant l’exportation directe du café
La délégation d’acheteurs du café en provenance des Etats-Unis a été accueillie par ODECA du 30 août au 2 septembre 2024. Diverses activités ont été réalisées au cours de cette visite, notamment la signature d’un mémorandum d’entente entre le gouvernement du Burundi, via ODECA, et la société américaine nommée American Roasters Coffee Company, marquant le début officiel de collaborations prometteuses. Cela, dans le but d’exploiter le café, d’établir des relations commerciales directes et de réduire le rôle des intermédiaires, souvent perçus comme nuisibles à la valorisation du café burundais, lit-on sur son compte Facebook.
Parallèlement, un autre mémorandum similaire a été signé le 3 septembre 2024 entre Prosper Dodiko, le ministre en charge de l’Agriculture et son homologue chinois lors du Forum sino-africain de développement à Beijing. Cela, dans le but de promouvoir davantage la coopération agricole entre ces deux pays sur le développement du secteur agricole et celui relatif à l’exportation du café burundais.
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