Transport

La RN 18 a changé l’image de la province Mwaro

Les habitants de la province Mwaro sont ravis de la macadamisation de la Route Nationale numéro 18 (RN 18).  Ils affirment que son apport au développement est remarquable. Le gouverneur de ladite province n’y va pas par quatre chemins. Il indique que la RN 18 goudronnée a changé visiblement l’image de cette province

Dans une descente effectuée par un reporter de Burundi Eco dans la province de Mwaro, les habitants de cette entité se réjouissent de la contribution de la route nationale numéro 18 actuellement goudronnée à leur développement.

«Je peux gagner un montant qui varie de 18 000 FBu à 20 000 FBu par jour», indique Jean Claude Murerwa, âgé de 23 ans qui exerce le métier de taxi vélo.  Du chef-lieu de la province Mwaro au parking dénommé «Kugicupa» à destination de Kibumbu, sur le pont de la rivière Kayokwe, il fait remarquer qu’on lui paie 2000 FBu.

Du pont érigé sur ladite rivière au chef-lieu de la commune Gisozi, on lui paie 1000 FBu. Pour arriver à Ruvumera, un des quartiers de la province Mwaro situé sur la colline Bisha, on lui paie 500 FBu.

Même les motards jubilent suite à la macadamisation de la RN 18. Jean Pierre Misago, âgé de 22 ans qui exerce le métier de motard s’en réjouit.  Il explique qu’il peut gagner plus de 40 000 FBu par jour s ’il travaille toute la journée.

Les conducteurs des véhicules ravis

Les chauffeurs des véhicules de transport s’en réjouissent également. Selon ces derniers, le temps mis pour arriver à Bujumbura ou à Mwaro a diminué. On mettait plus de 2 heures pour boucler le trajet Bujumbura‐ Mwaro auparavant. Actuellement, le timing s’est divisé presque par2.

Ils arguent que plus le temps mis diminue, plus les revenus encaissés augmentent, car les rotations effectuées pour transporter les clients augmentent aussi.

La RN 18 séduit les passagers des autres provinces

De plus, le gouverneur de la province de Mwaro indique que cette route séduit les passagers qui se dirigent dans les autres provinces telles que Gitega, Karusi, Ruyigi et Muyinga. Au lieu d’emprunter la RN 1, la plupart d’entre eux choisissent de passer par la RN 18, car ils sont attirés par son bon état de praticabilité.

Il affirme que la macadamisation de la RN 18 a beaucoup changé l’image de la province Mwaro.

Auparavant, si on débarquait à Nyakararo, on sentait automatiquement le dégoût de visiter Mwaro suite à la poussière qui caractérisait cet endroit.

Quand on voulait visiter Mwaro, on était obligé de mettre dans son sac à dos d’autres vêtements pour se changer une fois arriver à destination, car la poussière y régnait en maître. Les infrastructures riveraines de la RN 18 n’étaient pas épargnées.  Elles nécessitaient d’être repeintes chaque année.

Mwaro, la propreté y règne en maître suite à la RN 18

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, renchérit-il. L’image de la province Mwaro a changé.  La propreté règne en maître partout.  Les nids de poule ont été maîtrisés.

C’est la raison pour laquelle on accueille beaucoup de visiteurs actuellement. Chaque week end, il y a des clubs sportifs qui viennent visiter la province de Mwaro.

Le gouverneur de la province Mwaro invite les habitants de ladite province à veiller toujours à son entretien dans l’objectif de garantir sa durabilité. Il conclut que le curage des caniveaux est une impérieuse nécessité pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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