Agriculture

L’ANAGESSA lance la campagne de collecte du maïs

Chaque année, l’Agence Nationale de Gestion du Stock Stratégique Alimentaire (ANAGESSA), collecte les récoltes des céréales pour en assurer le stockage et la commercialisation. Depuis ce lundi 19 février 2024, la campagne nationale de collecte des grains de maïs est en cours. Flashback sur les rates de la politique de gestion des récoltes et certaines mesures rectificatives prises.

 L’ANAGESSA  va procéder à la collecte de la récolte de maïs .   

Depuis le 19 février 2024, l’Agence Nationale de Gestion du Stock Stratégique Alimentaire (ANAGESSA)  va procéder à la collecte de la récolte de maïs, cela  a été annoncé par Mme Marie Chantal Nijimbere, ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme  dans un point de presse animé  mercredi le 14 février 2023. Le ministre  fait savoir que cette année, un kg des grains de maïs s’achète 1700 FBu. Un prix fixé pour soutenir les efforts engagés par des agriculteurs dans l’achat des semences et des fertilisants.

Des conditions imposées aux grands producteurs

Ainsi, pour éviter les spéculations des commerçants, qui pourraient s’impliquer  dans ce processus afin de vendre des grains de maïs qui ne proviennent pas de leur récolte, des mesures de protection  ont été prises. Un agriculteur qui voudra vendre une récolte de 500kg et plus  doit justifier qu’il s’agit de sa récolte de maïs.

Ainsi, pour justifier le vendeur doit apporter tous les bons d’achats des fertilisants étant donné que pour produire une telle quantité, l’achat des fertilisants requiert une dérogation spéciale. Pour ceux qui ont fertilisé avec de la fumure organique, ils doivent avoir un document de reconnaissance dûment signé par le chef de la colline à laquelle l’agriculteur réside.

La ministre Nijimbere met en grade les administratifs qui tenteront d’avaliser les fraudeurs.   « Une enquête minutieuse jusqu’au niveau des champs pour ceux qui vendront un surplus de la récolte pour savoir si exactement ils ont vendu leurs propre récolte », a-t-elle précisé. Et de renchérir : « les autorités administratives qui passeront outre ces mesures et qui comploteront avec les commerçants seront puni conformément à la loi ».

Un projet qui cumule les échecs

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement interfère dans la régulation des prix non stratégiques. Depuis sa création en 2019, ce projet cumule les échecs. La conservation des denrées alimentaires pose problème. Il a été constaté une insuffisance des hangars et un manque de suivi des stocks. Ce qui a occasionné la pourriture  d’une bonne partie des stocks de maïs  en 2022.

Au niveau des prix, cette agence n’a fait qu’aggraver la situation alors que la croissance de la production devrait normalement être suivie par la baisse des prix sur le marché, on assiste à une volatilité des prix des céréales.

Des alternatives…

Pour pallier à ces défis, Martin Niteretse, Ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la sécurité publique invitent les autorités administratives de solliciter les hangars dans toutes les zones pays et d’assurer le suivi des stocks afin d’éviter que la récolte conservée soit pourri. C’était lors de la réunion d’organisation de cette campagne de collecte de la récolte de maïs avec tous les gouverneurs des provinces jeudi le 15 février 2024

Pour rappel, l’ANAGESSA a pour mission de trouver des solutions aux problèmes de gestion des récolte. Cela pour garantir une réserve alimentaire physique dans le cadre de la lutte contre les disettes.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Méchaël Tuyubahe.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Le thé vert dans l’instabilité

Le thé vert dans l’instabilité

Certains théiculteurs font preuve d’une bonne performance, se référant aux périodes de prospérité passées de la culture du thé, tandis que d’autres se découragent et préfèrent déraciner les plants en raison de la baisse des revenus. Une telle situation n’est pas nouvelle dans le pays du lait et du miel, où la saison des pluies couvre presque toute l’année.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 640

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Le thé vert dans l’instabilité

Le thé vert dans l’instabilité

Certains théiculteurs font preuve d’une bonne performance, se référant aux périodes de prospérité passées de la culture du thé, tandis que d’autres se découragent et préfèrent déraciner les plants en raison de la baisse des revenus. Une telle situation n’est pas nouvelle dans le pays du lait et du miel, où la saison des pluies couvre presque toute l’année.
  • Journal n° 640

  • Dossiers Pédagogiques