Développement

L’avenue Rusizi en état de délabrement avancé

La réfection des routes nationales et des avenues de la ville de Bujumbura reste encore désirable malgré les efforts de l’administration dans ce sens.  L’avenue Rusizi au croisement avec la chaussée de l’Agriculture se trouvant dans la zone Ngagara est dans un piteux état. Les usagers appellent les autorités à agir.

Les usagers de l’avenue Rusizi font face à un défit de circulation.

 

Il est 10h30 minutes lorsque nous arrivons sur la chaussée de l’Agriculture en provenance du parking de Cotebu. On remarque une avenue située tout près du bâtiment « Vision Building », C’est l’avenue Rusizi communément appelé GMAIE, nom emprunté au camp militaire environnant. Très fréquentée surtout par les piétons, cette dernière prend naissance au niveau de la chaussée de l’Agriculture jusqu’ à sa jonction avec la route nationale numéro 5 (RN5).

En empruntant cette avenue à pied, on se rend compte à quel point elle est en piteux état. Les eaux de pluie en provenance d’un caniveau bouché sur les bords de la chaussée de l’Agriculture constituent une des principales menaces à son égard. Des matériaux de construction (des pierres et du sable) délibérément laissés sur cette avenue par les ouvriers travaillant sur le chantier de la réhabilitation de la clôture du Camps GMAIE, de grosses flaques d’eau couvertes par de hautes herbes, tout complique la circulation.

Cependant, ce raccourci n’est pas du tout abandonné. Dans cette mi-journée, on voit des piétons qui empruntent cette ancienne avenue transformée en une sorte de sentier non entretenu. Cette circulation est sans doute la démonstration de l’utilité de cette avenue délaissée depuis plusieurs années.

Les usagers se plaignent

Les usagers de cette avenue disent faire face à un défi de circulation. « Quand la pluie tombe, cette ruelle devient impraticable. On dirait qu’elle se transforme en une véritable rivière et nous sommes obligés de passer par le rond-point CHANIC », explique un piéton rencontré sur place.

Les autres personnes qui se plaignent sont les clients du garage SAFE LINE implanté sur le bord de cette avenue. « Quand je viens faire faire le vidange de ma voiture au garage SAFE LINE, je dois contourner le garage, passer par le rond-point CHANIC et prendre la RN5 pour arriver à destination », explique un passant au volant de sa voiture. Pour lui, la route est en mauvais état, mais les activités du chantier constituent aussi un grand obstacle à la circulation.

« Il serait mieux qu’ils trouvent un autre endroit ou déposer leurs matériaux de construction », suggère-t-il. Selon les personnes interrogées, il est important que les autorités pensent à réhabiliter cette avenue combien utile pour la circulation.

L’impraticabilité de l’avenue Rusizi qui constituait auparavant un raccourci entre la chaussée de l’Agriculture et la RN5 est un défi de taille pour la circulation. Réhabilitée, elle permettrait de désengorger la circulation au niveau du rond-point CHANIC.

 

 

 

 

 

A propos de l'auteur

Amandine Gatore.

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