L’Université du Burundi est ravie de l’implication de l’AUF dans la professionnalisation des formations universitaires et la capitalisation des expériences, de son appui dans la prise en compte de l’offre de formation initiale, des besoins socio‐économiques de l’environnement local ou national des établissements membres et de son soutien à l’UB dans le processus de structuration visant la qualité interne aux universités et qui porte sur le développement de la gouvernance, de la formation et de la recherche. C’était à l’occasion de la finale nationale du concours international «ma thèse en 180 secondes ».
Professeur Fulgence NAHAYO, représentant pays AUF Burundi : « l’importance de ce concours est de montrer la valeurduBurundientermesderechercheàl’écoledoctoralequiaccueilledesdoctorantsdetouteslesuniversités tant publiques que privées, car elle est la seule au Burundi. »
A l’occasion de la finale nationale du concours international « Ma thèse en 180 secondes » qui a été organisé mardi le 25 juin 2025 par l’Agence Universitaire de la Francophonie AUF Burundi EN partenariat avec l’université du Burundi, le doctorant Gilbert NIYONGABIRE s’est classé premier pour avoir présenté ses résultats de recherche en rapport avec « L’audiovisuel dans le développement de la compétence oral en Français au cycle 1 du fondamental dans le contexte multilingue burundais ».
Il est donc éligible pour représenter le Burundi à la finale International de ce concours prévu au palais de la culture à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Ce doctorant s’en réjouit et fait remarquer que ces activités sont d’une importance capitale, car c’est un concours qui permet aux lauréats de se comparer avec les autres dans la recherche.
Il remercie alors l’AUF Burundi et demande au gouvernement et à ses partenaires de continuer sur la même lancée en organisant des activités pareilles dans l’objectif de montrer à la communauté tant nationale qu’internationale le niveau d’intelligence des doctorants en termes de recherche.
Professeur Fulgence NAHAYO, représentant pays AUF Burundi fait savoir que ce concours a été organisé pour préparer sa phase internationale prévue à Abidjan. Cette finale nationale a bénéficié d’une participation de toutes les universités membres de l’AUF dont les doctorants sont réunis au sein de la seule unique école doctorale de l’université du Burundi. Les résultats de cette finale ont permis de primer quatre lauréats de l’école doctorale.
Pourquoi ce concours ?
Pr Fulgence NAHAYO argue que l’importance de ce concours est de montrer la valeur du Burundi en termes de recherche à l’école doctorale qui accueille des doctorants de toutes les universités tant publiques que privées, car elle est la seule au Burundi.
Emery Nukuri, vice recteur de l’UB
Il souligne que l’AUF accompagne le Burundi dans la mise en œuvre de sa vision d’être un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060. Et d’ajouter que ce concours répond aussi à la stratégie 2021 2025 de l’AUF Burundi axée sur la formation des formateurs, l’innovation pédagogique, la recherche et la valorisation des résultats de la recherche ainsi que la francophonie scientifique en mettant en avant la méthode du standard adapté tel que cela est prôné par l’AUF.
En plus des activités centrées sur le concours, Pr NAHAYO indique que l’AUF Burundi organise d’autres activités au Campus Numérique Francophone 5.0 et au Centre d’Employabilité Francophone « CEF » de Bujumbura. Pour cette année, le catalogue des formations ouvertes et à distance compte plus de 100 masters et d’autres niveaux de formation diplômante. Quant au centre d’employabilité francophone de Bujumbura, les lauréats des 11 universités membres de l’AUF sont accueillis pour des formations complémentaires en élaboration et management de projets d’entreprise afin de devenir des entrepreneurs indépendants. Le CEF s’associe avec les autres partenaires pour la recherche de financements en faveur des projets de ces jeunes lauréats universitaires du Burundi.
L’UB se réjouit des actions de l’AUF Burundi
Pr Emery NUKURI, vice-recteur de l’Université du Burundi remercie l’AUF Burundi pour les efforts fournis en vue de contribuer au développement du pays en général et des universités en particulier.
Il a fait savoir que le concours MT 180 est un évènement qui se déroule sur scène et devant un public. Il s’agit d’une compétition francophone ayant pour missions principales de mettre en lumière les doctorants dans toutes les disciplines, d’encourager les jeunes chercheurs à vulgariser leurs travaux de recherche et de sensibiliser les doctorants à l’importance du dialogue entre les sciences et la société.
Il s’agit également d’offrir aux doctorants un contact direct avec le public et de permettre aux doctorants de se mettre en réseau avec des chercheurs dans d’autres disciplines et d’autres pays tout en valorisant la langue française.
Gilbert NIYONGABIRE s’est classé premier pour avoir présenté ses résultats de recherche en rapport avec « L’audiovisuel dans le développement de la compétence oral en Français au cycle 1 du fondamental dans le contexte multilingue burundais ».
Selon toujours Pr NUKURI, ce concours est l’exemple parlant d’une bonne collaboration avec l’AUF. Il est ravi de l’implication de l’AUF dans la professionnalisation des formations universitaires et la capitalisation des expériences, de son appui dans la prise en compte de l’offre de formation initiale, des besoins socioéconomiques de l’environnement local ou national des établissements membres et de son soutien à l’UB dans le processus de structuration visant la qualité interne aux universités et qui porte sur le développement de la gouvernance, de la formation et de la recherche. Et d’ajouter son implication dans l’employabilité et l’insertion professionnelle des lauréats, dans le développement des projets de recherche innovants et utiles pour la société, dans le développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat, de son appui dans l’intensification du dialogue entre le monde académique et les milieux économiques, etc.
Notons que ce concours est à sa dixième édition au niveau international et à sa deuxième édition au Burundi.
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