Education

Le Concours National de la 9ème année, édition 2024 pour bientôt

Plus de 81 mille candidats sont attendus pour participer au Concours National, édition 2024. Une allocation budgétaire de 1,7 milliard de FBu a été prévue pour organiser ce concours. Les enseignants et les conseillers chargés auprès de la commission responsable du concours sont invités à proposer un questionnaire adapté au niveau des élèves.

81 429 candidats sont attendus pour passer le Concours National, édition 2024. Parmi eux, 22 vivent avec un handicap physique.

 

Le Concours national de la 9ème année, édition 2024 qui permettra aux élèves finalistes du cycle fondamental d’accéder à l’enseignement post-fondamental aura lieu du 4 au 6 juin 2024. Il se déroulera dans 907 centres de passation. Un total de 81 429 candidats est attendu pour passer ce concours contre 75 510 de l’année précédente. Parmi les candidats attendus, 22 vivent avec un handicap et ils passeront le concours dans 3 centres précisément à Kabezi (pour les déficients visuels), au lycée Notre-Dame de la Sagesse de Gitega et à Gihanga. Ces informations ont été fournies par Herménégilde Burikukiye, assistant du ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique, lors du début des travaux de la commission chargée d’organiser ce concours le 19 mai 2024.

Comme prévu dans le budget de l’exercice 2023-2024, une somme de 1 milliard de FBu est allouée à l’impression et la duplication du concours national et des tests nationaux. En ce qui concerne l’organisation du Concours National, le montant prévu est de 1 780 024 690 FBu.

Des questions adaptées au niveau des apprenants

L’Assistant du ministre en charge de l’éducation a demandé aux enseignants et aux conseillers auprès de la commission responsable du Concours National de faire preuve d’une franche collaboration pendant cette période. De plus, il leur a demandé de proposer des questions en se référant au programme. Selon lui, il est crucial que cette commission prépare des questions qui reflètent le niveau réel des élèves, des questions qui prouvent que les apprenants ont bien assimilé les matières, celles qui démontrent que les élèves sont capables d’accéder à la classe suivante.

Il est important de noter que cette commission ne doit pas proposer des questions excessivement complexes destinées à faire échouer les élèves. Au contraire, il convient de mettre en valeur la réussite des apprenants qui ont bien compris ce que leurs enseignants leur ont inculqué, a suggéré M. Burikukiye.

Enfin, les élèves doivent se préparer soigneusement en concentrant beaucoup d’efforts sur la révision des cours qui feront objet du Concours National. Rappelons que les matières concernées sont les mathématiques, l’entrepreneuriat, les langues (Français, Anglais, Swahili et Kirundi), les sciences humaines et les sciences et technologies.

 

A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Une pénurie rampante du sucre

Une pénurie rampante du sucre

Au cours des derniers mois, la crise économique s’est embrasé. Les indicateurs macroéconomiques virent au rouge malgré les initiatives prises pour redresser la situation économique. Le pays est en mode pénurie alors que le budget de l’Etat explose. Parallèlement, l’accroissement de la dette publique sème la panique dans les milieux des affaires. La dette intérieure atteint des proportions hors normes. Elle oscille autour 4 400 milliards de FBu. Pratiquement, le gouvernement évince les autres opérateurs économiques en quête de financement. La pénurie des produits stratégiques dont le carburant perdure et paralyse l’activité économique. Les files d’attente s’observent au niveau des stations-service, des parkings, devant les alimentations, etc. Le sucre reste introuvable dans les boutiques. Sur les rayons des magasins, ce produit se raréfie. Le spectre d’une pénurie rampante de ce produit plane toujours.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 614

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Une pénurie rampante du sucre

Une pénurie rampante du sucre

Au cours des derniers mois, la crise économique s’est embrasé. Les indicateurs macroéconomiques virent au rouge malgré les initiatives prises pour redresser la situation économique. Le pays est en mode pénurie alors que le budget de l’Etat explose. Parallèlement, l’accroissement de la dette publique sème la panique dans les milieux des affaires. La dette intérieure atteint des proportions hors normes. Elle oscille autour 4 400 milliards de FBu. Pratiquement, le gouvernement évince les autres opérateurs économiques en quête de financement. La pénurie des produits stratégiques dont le carburant perdure et paralyse l’activité économique. Les files d’attente s’observent au niveau des stations-service, des parkings, devant les alimentations, etc. Le sucre reste introuvable dans les boutiques. Sur les rayons des magasins, ce produit se raréfie. Le spectre d’une pénurie rampante de ce produit plane toujours.
  • Journal n° 614

  • Dossiers Pédagogiques