L’état des lieux de l’avenue Misugi communément appelé « Kuryakanyoni », plus précisément côté Cibitoke au niveau de la 16e,14e,13e et 12emeavenues laisse à désirer. Pourtant, une campagne de réfection des routes en état de défectuosité se poursuit dans la ville de Bujumbura. Il reste donc du pain sur la planche pour réfectionner l’ensemble de la voirie urbaine. Reportage
Il est jeudi 23 mars 2023 vers 7heures et demie, quand nous débarquons à l’avenue Misugi localisée dans les zones de Cibitoke et Ngagara en mairie de Bujumbura. La circulation y est dense pendant les heures de pointe. Au croisement de cette dernière avec le boulevard Buconyori, des voitures viennent et repartent vers le centre-ville, des piétons, des écoliers et des étudiants pressés s’y entrecroisent. Le constat est qu’il y a moins de voitures avec la crise des hydrocarbures qui perdure.
Les conducteurs de bus et de véhicules des particuliers se bousculent tout en essayant de se laisser le passage afin de contourner les nombreux nids de poule qui jonchent cette avenue. Les usagers de cette route s’empressent tous les matins pour éviter les embouteillages afin d’arriver à temps à leurs occupations.
Une réhabilitation s’impose…
Les usagers déplorent le mauvais état de cette infrastructure routière. « Il est très difficile de conduire dans des conditions pareilles avec le risque de causer des accidents de roulage. Le délabrement de la voirie endommage les amortisseurs de nos véhicules et cela au moment où les pièces de rechange coûtent cher sur le marché. », indique Berchimas Nzisabira, un particulier rencontré sur l’avenue Misugi avant de déplorer, que la pénurie du carburant en est la cause.
Il demande aux autorités de réhabiliter cette partie de la route afin de faciliter la circulation. Sinon, les nids de poule se transformeront petit à petit en de véritables trous jonchant l’avenue.
L’ARB, plus dynamique que jamais
L’Agence Routière du Burundi (ARB) exécute un grand projet de réhabilitation des routes pour faciliter le transport routier aussi bien dans la capitale économique que dans les autres localités du pays. Cette agence se dote d’assez d’engins et de matériaux pour mener à bien cette activité sans recourir à l’expertise étrangère. D’ailleurs, une bonne partie des grandes artères de la ville de Bujumbura a été réfectionnée ainsi que la Route Nationale numéro 2 (RN2) tronçon Bugarama˗Gitega.
Pour garantir la qualité des infrastructures socio-économiques, le gouvernement propose de mettre en place un mécanisme ou une structure de contrôle de la qualité des constructions à l’instar des pays de la sous-région. Cet organe devrait travailler de façon transversale pour couvrir l’ensemble des infrastructures, conclut le communiqué du conseil des ministres du 16 novembre 2022.
Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.