Culture

Platini : Artiste engagé

Albinos, Platini Nahimana orienté ses rêves artistiques dans le fait de devenir une star. Quatre ans après, il est devenu un artiste engagé suite aux crimes qu’ont subis ses confrères albinos.

Platini

 

27 ans, le jeune chanteur-compositeur Platini Nahimana a débuté sa carrière alors qu’il avait 15 ans. C’était en 2004. « Je chante la tradi-moderne », informe-t-il. Né à Jabe en mairie de Bujumbura, M. Nahimana indique qu’il a commencé son métier en chantant à l’église adventiste de Jabe. Il annonce qu’à ce moment il faisait du Gospel Music et qu’il était en 6ème année de l’école primaire. « Par après signale-t-il, moi et mes deux amis avions formé un groupe dénommé Power Boys. Nous chantions la musique profane. J’étais en 9ème année », martèle-t-il. M.Nahimana avoue que dès son apparition sur scène pour la première fois, il a eu des succès comme artiste. C’était lors du lancement de l’album de Big Fizzo appelé Jewe Mimi Moi Me. Et de renchérir : « Tout au long de ce parcours, le contenu de mes chansons n’était que de l’amour ou des conseils que je prodiguais à mes compatriotes pour faire face à telle ou telle situation ».

 

De l’amateurisme à l’engagement

 

« En 2008 tout a changé. Auparavant, je ne rêvais que d’être une star. Bien que je fusse albinos, je n’avais même pas l’intention d’orienter mes pensées en tenant compte de mon apparence corporelle. Mais, au cours de cette période, on a assisté à une chasse aux albinos. Les crimes que mes collègues ont subis m’ont poussé à changer d’idées en passant de l’amateurisme à l’engagement », fait-il remarquer. M. Nahimana précise que c’est en cette année qu’il a sorti son premier album intitulé « Ndi umuntu nkawe » traduit en français par « Je suis ton semblable ». Il rappelle que cet album était dédié à la protection des droits des albinos. Depuis ce temps, ajoute-t-il, j’ai toujours chanté pour promouvoir les droits des albinos. M. Nahimana certifie qu’il a constaté que combattre pour les droits des albinos ne suffit pas. « En 2016, j’ai sorti un autre album intitulé Help the children », annonce-t-il. M.Nahimana indique qu’il a gardé le sens de la protection des droits de l’homme. Il explique que cet album est lié au projet Help the children qu’il est en train de ficeler afin de venir en aide aux enfants de la rue.

 

Notons que sa première chanson intitulée Africa est sortie le 25 novembre 2005. Aujourd’hui ses chansons les plus connues sont Sijuwi, Mbwira, Sekura umudidizo et Ndi umuntu nkawe.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques