Commerce

Quand la commercialisation des bananes mûres fait vivre les ménages

Les femmes qui exercent la commercialisation des bananes mûres affirment qu’elles engrangent des revenus qui leur permettent de prendre en charge leurs familles malgré que ces fruits sont chers. Ils ne sont pas disponibles en grande quantité étant donne que la culture du bananier est menacée par différentes maladies

Les femmes qui exercent la commercialisation des bananes mûres affirment qu’elles enregistrent des bénéfices qui leur permettent de prendre en charge leurs ménages

 

Nous sommes au marché communément appelé Chez Sion.  Vers 10h, un reporter de Burundi Eco atterrit dans les enceintes de ce marché. Il pénètre jusqu’ à l’endroit destiné à la commercialisation des bananes mûres.

Avec un air bon enfant, les femmes qui exercent au quotidien ce métier  nous accueillent. «Kalibu Papa», invite  Mme  Chantal Kezakimana.  Et de commencer à proposer aux clients les prix : «Je vends un régime  de petites bananes à plus de 30 000 FBu. Au détail, 10 pièces de petites bananes coûtent 2500 FBu».

Pour les autres types de banane, trois pièces de banane mûre dénommée Rubone s’achètent à 1000 FBu.  Elle laisse entendre qu’elle ne travaille pas à perte. Elle parvient à enregistrer un bénéfice de plus de 10 000 FBu par jour.

Et d’affirmer que ces revenus lui permettent de prendre en charge ses sept enfants sans attendre l’appui de son mari.

Mme Alima abonde dans le même sens. « Avec  ces fruits, je ne manque jamais 10 000 FBu par jour ».

 

Un métier qui n’est pas destiné aux paresseux

Pourtant, ces femmes indiquent que ce métier n’est pas destiné aux paresseux.  «Nous nous réveillons très tôt le matin pour nous approvisionner en bananes mûres à Gasozo, une localité située dans la commune Isale de la province Bujumbura», expliquent- elles. A cet endroit, on y achète des bananes mures de type «Rubone», variété de loin la plus convoitée.

Quant aux petites bananes mûres, on s’approvisionne  à partir de ceux qui les achètent dans la province de Makamba.

Elles font savoir que l’approvisionnement en ces denrées n’est pas facile.  Elles ne sont pas disponibles en grande quantité suite aux différentes maladies qui  menacent la culture du bananier. Un autre défi qui s’observe souvent est la pénurie du carburant.  Avec  tous ces défis, les prix des bananes mûres flambent.

Sinon, elles font savoir qu’elles font tout le possible pour écouler quotidiennement toute la cargaison de bananes mûres en leur possession, car elles ne disposent pas d’infrastructures destinées à la conservation de ces fruits. «Nous payons même les commerçants ambulants pour essayer de vendre toutes ces bananes mures en notre possession de peur qu’elles ne s’abîment», concluent- elles.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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