La capitale économique vibre au rythme du Sommet du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Les drapeaux et les portraits des chefs d’Etat des pays membres arborent les grands axes de la ville. Des spots publicitaires retentissent à longueur de journées sur les ondes médiatiques alors que les plateformes digitales sont en mode COMESA. La rédaction vous plonge dans le fonctionnement de cette grande organisation qui rassemble une vingtaine de pays.
La campagne de communication autour de cet évènement de grande envergure qui va rassembler les hommes d’affaires et les décideurs bat son plein. Les supports de communication (des billboards, des panneaux publicitaires ou encore des flags, des spots, …) annoncent un grand évènement en vue. Les médias en ligne s’emparent de l’évènement pour promouvoir l’image du pays comme une destination touristique par excellence.
Cette semaine, la rédaction du journal focalise plutôt son regard sur les structures du COMESA et leur fonctionnement. Il importe de rappeler que l’un des objectifs de cette organisation est de promouvoir les échanges commerciaux entre les pays membres. C’est pour cela qu’une zone de libre-échange (ZLE) et une union douanière ont été créées.
Bref, la promotion du commerce passe par la libéralisation du commerce et la coopération douanière, l’amélioration des transports et des communications, la création d’un environnement propice au développement du secteur privé et l’harmonisation des politiques macro-économiques et monétaires dans toute la région. D’où la mise en place des institutions pour suivre de près l’engagement des parties et les avancées enregistrées pour la mise en œuvre effective de la ZLE.
Description des institutions du COMESA
Le COMESA s’est doté des institutions basées sur les besoins très spécifiques dans la région. Celles-ci participent au développement des compétences et à l’étude approfondie du marché. Pour soutenir son programme d’intégration, le COMESA a mis en place non seulement des institutions financières (la Banque de commerce et de développement), mais aussi une assurance contre les risques non commerciaux et une compagnie de réassurance. Pour faciliter les paiements internationaux, il a été créé un système régional de paiement et de règlement pour ne citer que celles-là.
Voici une brève description de certaines institutions-clés. La Cour de justice du COMESA (CJC) a été créée en 1994 en vertu de l’article 7 du Traité du COMESA en tant que l’un des organes du COMESA. La fonction principale de la Cour est de faire respecter l’Etat de droit dans l’application du Traité du COMESA.
Le Conseil des opérateurs économiques du COMESA (CEC) est une organisation des entreprises membres de COMESA et une institution reconnue du secteur privé du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). C’est la voix du secteur privé dans la région.
La Banque de commerce et de développement (TDB) est une institution financière de commerce et de développement en Afrique. Elle est le bras financier du COMESA bien que l’adhésion soit ouverte aux Etats non-membres du COMESA et aux autres actionnaires institutionnels.
L’Agence pour l’assurance du Commerce en Afrique (ACA) est une institution panafricaine qui fournit une assurance contre les risques politiques aux entreprises, aux investisseurs et aux prêteurs intéressés à faire des affaires en Afrique.
Des institutions spécialisées dans le domaine des affaires et de la recherche
L’Agence d’investissement régionale (AIR) constitue la branche de promotion des investissements du COMESA qui a été lancée en juin 2006, ayant pour mandat de faire de la région COMESA une destination viable et attrayante pour les investisseurs régionaux et internationaux. L’Institut du cuir du COMESA (LLPI) favorise le développement de l’industrie du cuir dans la région COMESA et le développement du secteur du cuir dans les Etats membres.
La Fédération des associations des femmes entrepreneurs du COMESA (COMFWB) a pour objectifs principaux de promouvoir des programmes qui intègrent les femmes dans les activités commerciales et de développement en Afrique orientale et australe.
Dans le domaine du commerce, le COMESA a mis en place une Commission de la concurrence du COMESA (CCC). Celle-ci a la mission de promouvoir et encourager la concurrence en empêchant les pratiques commerciales restrictives et autres restrictions qui entravent le fonctionnement efficace des marchés. Elle s’occupe du bien-être des consommateurs au sein du marché commun et les protègent contre les comportements offensants des acteurs du marché.
La Compagnie de réassurance de la ZEP (ZEP-Re) souscrit des risques de réassurance vie et non-vie au Kenya, en Ethiopie, en Tanzanie, au Zimbabwe, en Inde, en Ouganda et au Soudan. La société propose des produits d’assurance IARD, automobile, maritime, aviation, vie et médicale. Le siège de la ZEP-Re est située à Nairobi (Kenya). Le Kenya abrite également l’Institut monétaire du COMESA (IMC) créé en 2011. L’Institut est hébergé par la Banque centrale du Kenya et fonctionne main dans la main avec les banques centrales du COMESA.
L’Association régionale des régulateurs de l’énergie pour l’Afrique orientale et australe (RAERESA) est l’une des institutions spécialisées du COMESA dans le domaine de la régulation de l’énergie. Ses objectifs comprennent entre autres le renforcement des capacités et le partage d’informations, la facilitation de la politique d’approvisionnement, la législation et la régulation de l’énergie.
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