Economie

Rapport Doing Business 2018

Trois guichets uniques pour la création des sociétés, le transfert de propriété et l’octroi du permis de construire ont été mis en place. Et cela en vue d’une simplification des procédures, des délais et des coûts. Cela fait partie des réformes évoquées par Joseph Butore, Deuxième Vice-Président de la République ce mardi 23 mai lors de la réunion de présentation du rapport Doing Business 2018 au comité décisionnel des réformes

Les participants à cette réunion

Avec ces réformes, M.Butore a indiqué que la durée de création d’une société est passée de 64 à 23 jours et le coût pour l’obtention du permis de construire est passé de 1.900% à 10% (pourcentage par rapport à la valeur de l’entrepôt). Au point de vue des réformes légales et réglementaires, des lois sur l’amendement du code de commerce, la réorganisation du secteur de l’énergie, le contrat de partenariat public-privé, le crédit Bail, le code de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction ainsi que les suretés mobilières conventionnelles au Burundi ont été adoptées. Selon lui, ces réformes ont permis d’améliorer le classement du Burundi dans les rapports annuels Doing Business de la Banque Mondiale. Ainsi, sur 189 pays évalués par la cette institution, le Burundi est passé de la 172ème  place en 2011 à la 157ème place en 2016.

L’énergie pose problème

Le Burundi occupe la meilleure place sur l’indicateur de création d’entreprise. Il passe de la 99ème place en 2011 à la 18ème  place en 2016. Selon M.Butore, il garde le meilleur classement dans la région. Néanmoins, il a précisé que l’indicateur de raccordement à l’électricité est moins performant. Ainsi, poursuit-il, de la 151ème place en 2011, il recule de 34 places en 2016, soit 185ème place sur les 189 pays. A ce niveau, le Deuxième Vice-Président de la République précise que des efforts doivent être fournis dans la réduction des délais de raccordement et l’amélioration de la qualité de l’électricité.

Signalons que cette réunion s’est tenue une semaine avant de la transmission du rapport de performance du Burundi en matière d’amélioration du climat des affaires pour l’année 2016 à la Banque Mondiale. Se faisant au 31 mai de chaque année, les pays envoient leurs rapports pour être évalués sur les réformes réalisées entre la période du 1er juin au 31 mai.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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Un environnement des affaires peu attractif

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A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

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