Des cérémonies importantes sur la signature des accords de Paris sur le changement climatique sont organisées ce 22 avril 2016 au siège des Nations Unies, à New York. Pour tenir informés les journalistes sur cet évènement, une vidéoconférence a été projetée à leur intention au Centre des Nations Unies pour l’Information ce mardi 19 avril 2016.
Pour marquer le premier jour de la signature de cet accord, le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon a invité toutes les parties prenantes et les hauts cadres internationaux à assister aux cérémonies spéciales de ces signatures??:« By implimenting the Paris Agreement, we will be building the future we want, a future of shared opportunity that leave no-one behind on a planet that is protected and nurtured for the benefit of all ». (En mettant en pratiquel’accord de Paris, nous serons en train de construire l’avenir que nous voulons, un avenir des opportunités partagés, qui ne laisse personne en arrière sur une planète protégée et entretenue pour le bénéfice de tous ), a indiqué le Secrétaire Général de l’ONU.
Selwin Hart, directeur de l’équipe de soutien au changement climatique au Secrétariat Général des Nations Unies explique que ces accords historiques de Paris sur le changement climatique conclus en décembre de l’année écoulée ont été le résultat d’une année de négociations. Il explique qu’ils vont fournir aux parties prenantes un chemin à suivre pour limiter les émissions de gaz à effet de serre à une température globale de moins de 2° Celsius. Les journalistes qui ont participé à la vidéoconférence ont soulevé leurs inquiétudes quant à la valeur ajoutée de la signature de cet accord. Parmi ces inquiétudes, il y a le pessimisme des pays en voie de développement victimes des grands pays pollueurs eu égard à leur pauvreté et au manque de technologies appropriées. Dan Shepard, chargé de l’information et de la campagne de communication au département de l’information publique au siège de l’ONU à New York a indiqué qu’il y aura transfert de technologies des pays développés (grands pollueurs) vers les pays en voie de développement et que, partant, les pays dits pauvres vont voir leurs positions s’améliorer entre ces deux catégories de pays.
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