Education

Spelling Masters : La promotion de la langue anglaise est une nécessité

Sur plus de 130 élèves des écoles fondamentales et post-fondamentales qui ont participé à une compétition dénommée «Burundi Nationale Spelling Competition», vingt ont réussi et vont participer dans les jours à venir à une autre compétition organisée au niveau de l’Afrique de l’Est qui aura eu lieu en Ouganda. Ceux qui auront la chance de réussir participeront à une autre compétition organisée au niveau africain. C’est dans l’optique de promouvoir la langue anglaise.

Vue partielle des dix premiers élèves des écoles fondamentales

Heena Kamani de Bujumbura International Montessori School, Simon Borlongan de King’s School, Angela Akimanimpaye de King’s School, Karen Tuyizigire de Discovery School, Anny Jessika Gahimbare de l’école de référence de Matana «Amie des Enfants»,Bess Leana Itangivyiza de Discovery School, Irene Sheikh de Bujumbura International Montessori School, Berline Niyonkuru du Lycée du Saint-Esprit, Fiona Kezimana du Lycée SOS HG et Lily-Gloria Nahimana tous de l’école post-fondamentale ont réussi à une compétition dénommée «Burundi National Spelling Competition» organisée par l’association «Spell Masters» Samedi le 11 novembre 2017 au Centre Islamique de Bujumbura.

Pour les écoles fondamentales, ceux qui ont pu réussir à cette compétition sont Shammah Ngaruko de Bujumbura International Montessori, Aimée Darlenne de l’Ecole Saint Michel Archange, Patrick Igiraneza de Gitega International Academy, Lee Bearto Mukiza de Gitega International Academy, Alain Stephane Hezagira du Lycée Notre Dame de Rohero, Dylan-Dirac Nintunze de l’école de référence« Amie des Enfants», Nick Carel Igiraneza de Millenium International Academy, Larry Sentore de Burundi American International Academy, Nella Christie Nimbona de King’s School et Heer Sharma de Bujumbura International Montessori School.

La peur y régnait en maitre

Lara Michaela Habimana, élève à l’école Saint Michel Archange : « C’est à cause de la peur que j’ai échoué »

Lara Michaela Habimana, élève à l’école Saint Michel Archange indique que c’est à cause de la peur qu’elle a échoué, car c’était la première fois qu’elle participait à ce genre d’activités. De plus, faire une compétition avec les élèves qui suivent leurs cours dans le système anglophone n’est pas chose facile. Habonimana ajoute qu’elle a rencontré un autre défi lié à la prononciation de l’américaine qui leur posait les questions. De surcroît, le public lui a fait peur.

L’objectif de la compétition

Richard Kaweesi, directeur exécutif de «Spell Masters» fait savoir que cette compétition a été organisée dans l’optique de promouvoir la langue anglaise au Burundi et de mettre les élèves au même niveau que leurs collègues des autres pays membres de la Communauté Est-Africaine. Selon lui, la langue utilisée dans l’administration est en grande partie le «Français». C’est pour cette raison que promouvoir l’anglais au Burundi est une nécessité. Kaweesi fait remarquer qu’il faut que la nouvelle génération sache utiliser l’anglais comme outil de travail dans les compétitions de recherche de l’emploi.

Seulement deux écoles publiques y ont participé

Richard Kaweesi, directeur exécutif de «Spell Masters» : «Cette compétition a été organisée dans l’optique de promouvoir la langue anglaise au Burundi pour les mettre au même niveau que les autres de la Communauté Est-Africaine»

Malgré tous les efforts de l’association « Spell Masters», seulement deux écoles publiques ont participé à cette compétition. Il demande au gouvernement de travailler en synergie avec cette organisation pour améliorer le niveau de l’anglais chez les jeunes burundais. Selon lui, les élèves des écoles privées ont été plus performants par rapport à ceux des écoles publiques, car ce sont eux qui ont des professeurs très compétents. Sinon, Kaweesi affirme que les élèves se sont montrés dynamiques, courageux et compétents. Il leur demande de redoubler les efforts pour gagner la compétition qui aura prochainement lieu en Ouganda. Ce sera un honneur pour le pays, martèle-t-il.

Les parents éprouvent un sentiment de satisfaction

J’éprouve un sentiment de satisfaction, indique Françoise Ngozirazana, mère d’un élève qui a participé à cette compétition. Selon elle, C’est à partir des compétitions que l’élève découvre ses forces et ses faiblesses. Il a l’envie de travailler avec peine pour améliorer ses connaissances. Elle demande à cette organisation de multiplier ces activités afin que les élèves aient l’habitude de compétir.

Signalons que chaque école sélectionnait les six premiers dans le cours d’anglais (trois de l’école fondamentale et trois autres de l’école post fondamentale).La question était d’épeler les lettres qui composent les mots comme teeth,horse,stool,white,broom,green,short,river,under,venue,bible,steal,flag,shape,field,field,wrong,nurse,month,shadow,knock,follow,chase,enough,borrow,annoy,amount,vacation,pencil,central,gentle,twelve,remove,death,pilot,party,judge,under,broom,angry,satellite,choice,geography,shoulder,wrinkle,disease,adventure,doubt,pronounce,jeaous,average,easiest,damage…

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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