Editorial

Transformer la vie des femmes

Le 08 mars de chaque année,  le monde entier célèbre la journée dédiée à la femme. Le thème  pour l’édition de 2018  est : «  L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes »

La Journée internationale de la femme, édition 2018 est l’occasion de transformer cette dynamique en action, de favoriser l’autonomisation des femmes dans tous les milieux (ruraux et urbains) et de célébrer les activistes qui se donnent corps et âme pour revendiquer les droits des femmes et réaliser leur plein potentiel.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

Cette année, la Journée internationale de la femme s’inscrit dans le fil d’un mouvement mondial sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice.

Elle attire spécialement  l’attention sur les droits et l’activisme des femmes rurales qui représentent plus d’un quart de la population mondiale et une majorité des femmes travaillant dans le secteur agricole.

Elles labourent les terres et sèment les graines et les plantules pour nourrir leurs familles, assurent la sécurité alimentaire de leurs communautés et renforcent les capacités de résilience face au changement climatique. Et pourtant, à l’aune de presque toute action de développement, du fait des inégalités profondément ancrées entre les hommes et les femmes et de la discrimination, les femmes rurales sont moins bien loties que les hommes ruraux ou les femmes urbaines. Par exemple, à l’échelle mondiale, moins de 20 % des propriétaires terriens sont des femmes. Or, alors que l’écart salarial mondial entre hommes et femmes s’élève à 23 %, dans les zones rurales, ce taux peut atteindre 40 %. Elles manquent d’infrastructures et de services, d’emplois décents et de protection sociale et sont plus vulnérables aux effets du changement climatique.

La journée du 08 mars est une occasion non seulement de célébrer, mais surtout d’agir et de transformer  la vie des femmes partout pour un avenir plus équitable.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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  • éditorial

    Menace évidente ?

    Menace évidente ?

    Selon les récentes statistiques du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2024, Bujumbura est la ville la plus peuplée avec 3 353 555 habitants, suivie de Gitega avec 2 118 551 habitants, respectivement capitales économique et politique du pays. Cette croissance démographique, observée d’année en année, est inégalement répartie : une grande partie de la population vit désormais dans les quartiers périphériques. Certains y voient une aubaine, notamment en ce qui concerne la disponibilité de la main-d’œuvre. D’autres, en revanche, perçoivent cette situation comme une menace évidente. Une ville surpeuplée, si elle n’est pas bien urbanisée, peut en effet devenir victime de graves problèmes environnementaux.
  • Journal n° 656

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