Actualité Régionale

Vers la souveraineté pharmaceutique de l’Afrique ?

La Banque Africaine de Développement (BAD) va améliorer l’accès des pays membres aux technologies qui sous-tendent la fabrication de médicaments, de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques.  Ce qui permettra aux pays africains de stimuler la production locale des médicaments et de réduire les importations

pour mettre en place un système de défense sanitaire performant en Afrique, il faut renforcer les capacités locales de fabrication des produits pharmaceutiques.

La Banque Africaine de Développement (BAD) s’est engagée à accéder à la production des produits pharmaceutiques en Afrique. Elle a créé la fondation africaine de technologies pharmaceutiques (APTF) en vue d’améliorer l’accès des pays membres de la BAD aux technologies qui sous-tendent la fabrication des médicaments, des vaccins et d’autres produits pharmaceutiques. Cela a été  discuté lors de l’Assemblée annuelle de la BAD qui s’est déroulée du 22 au 26 mai 2023, à Charm el-Cheikh, en Egypte. C’est l’APTF qui a organisé cet événement pour discuter à propos de ses travaux et de son importance en tant qu’organisme stratégique au sein de l’architecture institutionnelle émergente de l’Afrique en matière de production et d’innovation pharmaceutique.

Cette initiative est importante pour plusieurs raisons. D’abord elle va contribuer à combler les lacunes technologiques structurelles de longue date dans le secteur pharmaceutique africain. Ensuite, elle permettra de faciliter le transfert de technologies des pays développés vers l’Afrique. En outre, elle aidera à renforcer les capacités des entreprises pharmaceutiques africaines afin de produire des médicaments de haute qualité. Elle contribuera aussi à réduire le coût des médicaments en Afrique. Elle aidera également à améliorer l’accès  à des médicaments abordables pour les Africains et enfin elle permettra de réduire la balance des paiements africains.

L’Afrique doit se doter d’un système de défense sanitaire

Dans le cadre d’une convention signée le 16 février 2023 à Djeddah, en Arabie Saoudite, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) se sont engagées à renforcer les systèmes de protection de la santé par le développement de l’industrie pharmaceutique dans les pays africains.

 « L’Afrique doit se doter d’un système de défense sanitaire basé sur trois grands domaines : la relance de l’industrie pharmaceutique africaine, le renforcement des capacités africaines de fabrication des vaccins et la mise en place d’infrastructures de soins de santé de qualité » lit-on sur le site du Groupe de la Banque africaine de développement. Le financement des deux banques BAD et BID permettra aux pays africains de stimuler la production locale de médicaments et de réduire ainsi les importations.

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A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

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éditorial

Des initiatives à faible portée

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Malgré les multiples signaux de relance économique, la crise économique perdure. Le pays n’a pas assez de devises pour couvrir ses importations. Par effet de contagion, les produits importés plongent le pays dans une spirale inflationniste. La dépréciation continue du FBu retarde l’impact des réformes macroéconomiques entreprises. L’inflation affiche une tendance baissière depuis le début de l’année. Le taux d’inflation aurait diminué de 5 points passant de 17,2% à 12% entre janvier et avril 2024, selon les données officielles. Cependant, cette baisse n’est pas ressentie chez les consommateurs qui assistent à la flambée des prix des denrées alimentaires.

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