Portrait

Zaina Nyange, Picasso de Rumonge

Au centre artistique Art in Life de Rumonge, nous rencontrons Zaina Nyange, appelée aussi Zai par ses proches, une jeune fille de 16 ans qui incarne un potentiel exceptionnel dans la peinture. Élève en deuxième année dans la section de Gestion, elle parvient facilement à concilier ses études et sa passion pour la peinture. Découvrons son parcours.

Zaina Nyange : « On trouve toujours le temps de faire ce que l’on aime. »

Zaina Nyange est une fille de 16 ans que nous avons rencontrée au centre Art in Life de Rumonge. Ce centre est spécialisé dans la production de divers objets artistiques, notamment ceux liés à la peinture. Zai vit dans la ville de Rumonge avec sa famille. Elle est la deuxième fille d’une fratrie de trois enfants. Elle étudie en deuxième année dans la section de Gestion à l’École consulaire de Rumonge.

Comme elle le dit, depuis l’école primaire, elle a toujours été passionnée par le dessin : « Le dessin a toujours été un cours que je réussissais facilement à l’école, même à la maison, je m’amusais à dessiner », témoigne-t-elle. Ce n’est qu’en 2021 qu’elle a appris par ses camarades de classe l’existence d’un centre artistique où elle pourrait acquérir plus de connaissances en la matière. C’est ainsi qu’elle s’est inscrite au centre Art in Life pour une formation de six mois. Grâce à sa passion et à sa soif d’apprendre, accompagnées par le soutien de ses parents, Zai a réussi avec succès cette formation.

On trouve toujours du temps pour ce qu’on aime

Depuis la fin de sa formation, elle a commencé à œuvrer comme une professionnelle au sein de ce centre. Depuis, elle a déjà réalisé près d’une vingtaine de tableaux, admirés par la plupart des visiteurs qui fréquentent ce centre, comme le témoigne Danny Bindariye, directeur du centre Art in Life de Rumonge. « Tous ceux qui visitent ce centre sont impressionnés par le talent de Zai. Elle est vraiment passionnée par la peinture. Elle n’a pas peur de monter pour peindre les murs, et elle se débrouille très bien. Nos clients ont parfois du mal à croire que c’est elle qui fait tout cela », témoigne-t-il.

La plupart des visiteurs du centre Art in Life admirent les tableaux de Zai.

Concernant son parcours scolaire, Zai témoigne qu’elle n’a aucun problème à concilier les études et son métier : « On trouve toujours le temps de faire ce que l’on aime », dit-elle avec une voix remplie de conviction. Sa détermination se lit sur son visage. Elle nous partage son quotidien : pendant la période des cours, ses journées sont organisées comme suit. Le matin, elle effectue les travaux ménagers, puis se prépare pour aller à l’école. L’après-midi, elle se rend au centre Art in Life pour peindre, une façon pour elle de se divertir et de se reposer. Après ces séances, elle rentre à la maison pour réviser les leçons apprises à l’école. « C’est une question d’organisation. Je veux réussir à l’école, mais je ne veux pas non plus abandonner mon métier de peintre. Dieu merci, je parviens à réussir facilement à l’école. En ce qui concerne la peinture, je m’améliore de jour en jour. J’adore comment Danny dessine, il est vraiment mon modèle et mon mentor. À chaque fois, je m’efforce de dessiner comme lui », témoigne-t-elle.

Son rêve est d’améliorer ses connaissances en la matière jusqu’à être capable de transmettre ses compétences à d’autres jeunes. Aux jeunes, surtout aux filles passionnées par la peinture, elle conseille de ne pas céder à la peur. Selon elle, une fille peut facilement exceller dans la peinture, parfois même plus que ses pairs masculins. Il suffit seulement qu’elle ait la soif d’apprendre et la détermination.

 

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Florence Inyabuntu.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Rien que la rigueur

Rien que la rigueur

Des mesures barrières ont récemment été édictées pour éviter la propagation du virus contagieux, la variole du singe, Monkeypox (Mpox). Malheureusement, un malheur ne vient jamais seul. A la mairie de Bujumbura, dans la capitale économique, Mpox devient une menace au moment où les citadins, qui peinent à subvenir à leurs besoins quotidiens, ont également des difficultés à trouver de l’eau potable. Cela sans oublier qu’ils viennent de passer des jours et des nuits dans une pénurie répétitive de carburant.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 625

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Rien que la rigueur

Rien que la rigueur

Des mesures barrières ont récemment été édictées pour éviter la propagation du virus contagieux, la variole du singe, Monkeypox (Mpox). Malheureusement, un malheur ne vient jamais seul. A la mairie de Bujumbura, dans la capitale économique, Mpox devient une menace au moment où les citadins, qui peinent à subvenir à leurs besoins quotidiens, ont également des difficultés à trouver de l’eau potable. Cela sans oublier qu’ils viennent de passer des jours et des nuits dans une pénurie répétitive de carburant.
  • Journal n° 625

  • Dossiers Pédagogiques