Société

Aucun retraité ne va désormais percevoir une pension inférieure à 30 000 FBu

Au moment où le retraité d’à partir de l’année 2020 va percevoir une pension équivalent à son dernier salaire, le retraité d’avant 2020 va désormais percevoir une pension  qui n’est pas inférieure à 30 000 FBu. Cela ressort d’un communiqué du conseil des ministres tenu le 3 août 2022    

Lors d’un conseil des ministres tenu le 3 août 2022, il a été recommandé qu’aucun retraité d’avant l’année 2020 ne touche une pension de vieillesse inférieure à 30 000 FBu.  D’après le communiqué issu de ce conseil des ministres, cela découle de ce qui a été recommandé au ministère en charge des finances de faire des calculs pour voir parmi les trois scénarii proposés, à savoir :la hausse de la pension à hauteur de 30%, 40% ou 50%, lequel l’Etat peut choisir pour augmenter la pension des retraités d’avant l’année 2020. 

Lors d’un conseil des ministres tenu le 3 août 2022, il a été recommandé qu’aucun retraité d’avant l’année 2020 ne touche une pension de vieillesse inférieure à 30 000 FBu.

Le même communiqué fait remarquer que les bénéficiaires vont commencer à percevoir la pension revalorisée dès l’adoption de cette note synthèse.  L’INSS et l’ONPR vont dégager au moins 30% de leurs placements pour financer la réforme et l’Etat va l’accompagner en mettant en place un fonds pour sa pérennisation. Et l’inspection générale de l’Etat est appelée à vérifier si tout le patrimoine de l’INSS qui génère des avoirs (infrastructures, placements, avoirs, etc.) est bien géré et si tous les fonds vont sur le compte de l’INSS. En collaboration avec l’ISTEEBU, les ministères concernés vont refaire les projections pour que chaque année on sache exactement ceux qui vont à la retraite et ceux qui ne figurent plus sur la liste des bénéficiaires. Les ministères concernés vont refaire les statistiques pour voir chaque mois les cotisations perçues et les montants des pensions déboursés. Les mandataires politiques et publics ne sont pas concernés par cette réforme, car il y a des textes qui  régissent les institutions dans lesquelles ils sont ou leurs institutions d’origine. 

Les retraités s’en réjouissent 

Michel Mpawenayo, retraité habitant la zone Bwiza fait savoir que cette initiative de revoir à la hausse la pension des retraités d’avant 2020 est à saluer. « Nous nous disions que le gouvernement allait  nous reléguer aux les oubliettes, car il a été précisé que tout retraité d’à partir 2020 va désormais percevoir une pension qui équivaut à son dernier salaire d’avant son départ en retraite», laisse entendre Mpawenayo.  

Selon le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, l’ONPR et l’INSS ont été mis en place pour assurer la sécurité sociale des retraités. Mais le constat est que le chemin à parcourir  est encore long, car le retraité perçoit une pension insignifiante. A titre d’exemple, à l’INSS, 4869 retraités sur 29 360 perçoivent  encore une pension de retraite mensuelle qui varie entre 2400 FBu et 10 000 FBu. A l’ONPR, la situation est presque semblable. 50 retraités sur 6612 perçoivent  une pension de retraite mensuelle qui varie entre 1700 FBu et 10 000 FBu.  Selon Bunyoni, cette pension est insignifiante pour celui qui a consacré toute sa vie au service de la nation. Au regard de cette situation, il a fait savoir que les conditions de vie des retraités doivent être améliorées  qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente dans l’objectif de mettre en œuvre la promesse du chef de l’Etat d’avoir une pension de retraite mensuelle égale au dernier salaire net mensuel  dans les secteurs public, parapublic et privé.

Notons que sur base des résultats obtenus dans les secteurs paraétatiques et privés, la commission qui a élaboré l’étude sur la reforme de la sécurité sociale  a proposé que  l’année de mise en œuvre de cette réforme soit de 2023 pour les retraités dont les employeurs sont en ordre avec l’INSS. En 2022, on va donc organiser  un recensement  pour identifier les cotisants et les non cotisants.  Différents cadres légaux  et une autorité de régulation seront mis en place pour faire le suivi et l’évaluation  de l’exécution  des réformes par l’INSS et l’ONPR.

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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