Burundi : Un territoire plein d’opportunités pour les investisseurs

Dans le but de stimuler la croissance économique du pays, l’Agence de Développement du Burundi (ADB) s’est engagée à collaborer avec l’administration locale en concentrant ses efforts sur les secteurs les plus productifs de chaque province. Toutefois, l’atteinte de ces objectifs s’avère difficile en raison de la pénurie de carburant et du manque d’électricité.

L’ADB a réuni les gouverneurs de provinces et les investisseurs pour réfléchir sur l’initiative de créer des sociétés dans chaque province afin de booster le produit intérieur brut.

Le Burundi regorge de nombreuses opportunités d’investissement qui ont besoin d’être exploitées par tous afin de pouvoir stimuler la croissance économique du pays. Il est important de concentrer davantage d’efforts dans les domaines les plus productifs de chaque province afin de créer plus de richesses. Cela permettra d’atteindre l’objectif du Burundi pour sa vision de devenir un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060. C’est ce qu’a souligné Révérien Nizigiyimana, directeur général de l’ADB lors d’un atelier de réflexion avec les gouverneurs des provinces sur l’initiative de créer une société dans chaque province qui s’est tenu en mairie de Bujumbura mardi le 23 avril 2024.

Cet atelier avait pour but de rassembler les acteurs du développement dans les secteurs public et privé afin de réfléchir sur les opportunités d’investissement en se basant sur les avantages comparatifs de chaque province qui pourraient favoriser le développement, créer des emplois et améliorer les opportunités d’affaires. L’atelier  a été marqué par des débats et échanges, notamment par la présentation d’Egide Ndabirenge, un cadre de l’ADB, qui a exposé sur  les différentes opportunités d’investissement dans chaque province.

De plus, Petit Christin Habonimana,un cadre de l’ADB  a souligné la nécessité d’exploiter les avantages comparatifs afin de créer des entreprises dans les provinces. Selon lui, les provinces doivent concentrer leurs efforts sur les secteurs qui offrent des atouts et des potentialités  de croissance économique en termes de production. Les secteurs qui devraient être privilégiés sont notamment l’agriculture, la technologie, l’éducation, le tourisme, l’énergie, l’industrie, les mines et la santé.

Ces opportunités vont-elles contribuer à l’atteinte de la vision du Burundi ?

« Nous avons vraiment des atouts à proposer aux investisseurs qu’ils soient locaux ou étrangers », a déclaré Révérien Nizigiyimana. Pour accroître le produit intérieur brut (PIB), il est important que chaque individu puisse augmenter sa production. Notre objectif est donc de repérer les opportunités d’investissement dans chaque province et de déterminer les secteurs qui présentent le plus de potentiel par rapport aux autres provinces afin que les investisseurs puissent se concentrer sur ces opportunités.

Selon lui, l’objectif ultime de cette vision est de faire du Burundi une nation prospère grâce à une augmentation durable de la production des biens et des services, ainsi que des changements structurels qui entraîneront une augmentation de l’espérance de vie, la satisfaction des besoins fondamentaux, la réduction des inégalités, du chômage et de la pauvreté dans toutes ses dimensions.

Cependant, certains participants ont fait leur la réalisation de ces objectifs. Seul bémol, le gouvernement doit d’abord résoudre le problème de pénurie de carburant et de manque d’électricité.

Certaines recommandations ont été formulées après les débats et échanges dans les cinq groupes représentant les nouvelles provinces issues du nouveau découpage administratif. Elles concernent entre autres la collaboration entre le ministère en charge de l’agriculture, le ministère en charge du commerce et l’ADB dans le cadre de la mise en œuvre des projets agricoles (agri-élevage) et de l’implantation des usines pour mener à bien ces projets, il faut qu’il y ait la création des zones industrielles pour que la Regideso y construise des infrastructures électriques, l’amélioration des productions d’élevage et la mise en place d’une banque de l’agriculture et de l’élevage.

Les opportunités d’investissement suivant le nouveau découpage administratif