Entrepreneuriat

YALI : L’initiative de Barack Obama au profit de jeunes Burundais

Après un mois de retour des USA où il a bénéficié des bienfaits de « Yali », Emile Uwezowamungu, fondateur et directeur du PARJE exprime sa satisfaction. Il promet de partager l’expérience vécue

YALI

Emile Uwezowamungu, bénéficaire de l’initiative YALI : « En partenariat avec les entrepreneurs américains, j’en profiterai pour former les burundais sur base de ce que j’ai appris »

« Je ne veux pas partager mon expérience avec la communauté burundaise seulement, mais avec la communauté africaine toute entière. Cela car « Yali » a été initiée en faveur des jeunes leaders africains », précise Emile Uwezowamungu, fondateur et directeur du Parc des Jeunes Entrepreneurs (PARJE) en même temps consultant en entrepreneuriat et innovation sociale. Pour lui, trois mois (du 16 juin au 18 septembre 2016) de formation intensive a été profitable non seulement pour lui, mais aussi pour l’avenir de la communauté. M. Uwezowamungu fait remarquer qu’il s’est spécialisé en business et en entrepreneuriat au Cambridge College, qu’il a été formé en matière d’entrepreneuriat social, en innovation sociale, en haute performance du leadership, en gestion des affaires internationales, en bonnes pratiques d’éducation des adultes … « La plus value est que les formations étaient plus orientées vers la pratique utilisée dans nos affaires au Burundi. Nous avons donc étudié les techniques de formation pratique pour partager l’expérience avec les autres jeunes innovateurs africains », renchérit-il. M.Uwezowamungu indique qu’en plus de ces formations et d’un stage pratique qu’il a fait à El Pomar Foundation, il a eu l’occasion de rencontrer les entrepreneurs des grandes firmes américaines comme Microsoft, Google, Mit, Havard University, Greentownlab… « Ce qui m’a inspiré un nouveau projet dénommé Social Innovation Incubator. En partenariat avec ces entrepreneurs américains, j’en profiterai pour former les burundais sur base de ce que j’ai appris », annonce-t-il.

Privilégier le long terme

Selon Emile Uwezowamungu, le grand constat est que les américains travaillent beaucoup avec peu de moyens. En ce qui est des formations, il signale que tout le monde cherche à être formé dans une nouvelle matière. Cela pour s’adapter aux réalités de l’actualité. M. Uwezowamungu témoigne que même pour bénéficier d’une formation, les Américains paient. « Par contre pour un burundais, une formation sous-entend encaisser de l’argent », regrette-t-il. M. Uwezowamungu estime alors que le grand problème pour les burundais est lié au changement des mentalités. Pour lui, il ne faut pas que ceux-ci pensent aux intérêts directs, mais plutôt aux intérêts à long terme.

Young African Leaders Initiative (YALI) est une initiative du président Barack Obama. Elle a été initiée en 2010. Son objectif est d’offrir aux jeunes leaders africains les connaissances et les contacts dont ils ont besoin.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 606

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques