Editorial

Les amateurs de la sainte mousse préoccupés

Le manque de bière pour un Burundais est comme le manque de pain pour un Français. Malheureusement depuis un certain temps à Bujumbura comme à l’intérieur du pays, le manque de certains produits Brarudi se fait remarquer.
Il est toujours difficile de se procurer certains produits de la Brarudi, notamment la Primus 72 cl et l’Amstel 65 cl. Ces produits se raréfient depuis un certain temps.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

Dans les débits de boissons qui parviennent à en dénicher, les prix ont grimpé ou on exige au client d’acheter une brochette pour avoir droit à la bière. Les consommateurs, les vendeurs et même les transporteurs des produits Brarudi se plaignent de cette situation et ne trouvent pas de mots pour exprimer leur désagrément.
Chacun des amateurs se demande où est passé la bière ? Y a-t-il eu diminution de la production ? Est-ce que nos produits sont exportés en grande quantité jusqu’à constituer un obstacle pour la consommation locale? A toutes ces questions, la réponse est difficile à trouver d’autant plus que la Brarudi n’a pas encore délié la langue pour éclaircir la situation.
Et, pourtant, la Brarudi est l’une des principales entreprises qui soutiennent l’économie du pays, surtout que son apport au budget de l’Etat est important. L’étude d’impact économique montre que la Brarudi contribue à + de 14 % au Produit Intérieur Brut du pays.

Tout le monde se demande ce qui se passe réellement et quand une réponse adéquate à ce problème sera trouvée. La frustration des amateurs de la sainte mousse est là. Sûrement une communication de la part de la Brarudi lèvera les équivoques et ramènera l’espoir dans les coeurs ulcérés et meurtris des adorateurs de Bacchus.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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  • Journal n° 607

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