La Tanzanie, par le biais de l’Autorité des Zones d’Exportation et de Transformation (EPZA) encourage les investisseurs à saisir les opportunités dans l’industrie automobile, alors que le Kenya lance un portail pour faciliter le commerce et qu’en RDC, près de 50 000 enfants vivent dans les rues. Les détails dans cette actualité régionale.
près de 50 000 enfants vivant dans la rue ont été recensés à Kinshasa en RDC au cours des dix dernières années.
L’Autorité des Zones d’Exportation et de Transformation (EPZA) a exhorté les investisseurs à saisir les opportunités dans l’industrie automobile, en particulier dans la fabrication des véhicules et des pièces de rechange afin de réduire la facture d’importation.
« Il existe d’immenses opportunités dans l’industrie automobile, où les automobilistes actuels dépendent principalement des produits importés », a déclaré récemment la responsable de la promotion de l’EPZA, Mme Blandina Mwasamwene lors d’une tournée auprès de plus de 20 investisseurs industriels agréés par l’EPZA à Dar-es-Salaam. Ladite autorité poursuivra ses investissements dans les zones franches d’exportation (ZFE) et les zones économiques spéciales (ZES). L’EPZA offre également des licences et diverses incitations aux investisseurs souhaitant investir dans les ZFE et les ZES, selon les informations recueillies sur Daily News.
Yusuph Khalfan, directeur de Spincast Engineering affirme que cette usine fabrique tous types de chemises ou de manchons de cylindre qui répondent aux normes internationales, détenue également à 100 % par des investisseurs locaux. L’usine cible également le marché africain, notamment l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC).
Vers l’amélioration des affaires au Kenya
Dans le but de faciliter le commerce au Kenya, Rebecca Miano, Secrétaire du Cabinet du Commerce et des Investissements a inauguré Karibu Business Support Center (KBSC), une plateforme unifiée s’adressant à toutes les entreprises du pays. Cette initiative représente un pas significatif vers l’amélioration de l’environnement des affaires au Kenya pour les entrepreneurs, les investisseurs et les commerçants. Le KBSC, un portail en ligne est conçu pour répondre aux préoccupations des entreprises nationales et internationales de manière cohérente et transparente, lit-on sur le site du journal the Standard.
Selon Mme Miano, cette décision reflète l’engagement inébranlable du gouvernement à favoriser la croissance économique et la prospérité. Par ailleurs, via le portail KBSC Online, il est facile de viser à rationaliser les processus et à relever les défis rencontrés par les entreprises, en fournissant des informations détaillées et une interaction transparente avec les agences gouvernementales sur les questions d’investissement, d’industrie et de commerce.
Ouganda : Commercialisation des produits agricoles
« L’agriculture joue un rôle central dans la croissance de l’économie ougandaise, employant 61% de la population active, mais elle ne contribue qu’à 24% du PIB de l’Ouganda », a fait savoir le professeur Mbabazi. Pour elle, ce ratio est trop faible. Elle a appelé les gens de tous les secteurs et couches de la population à travailler ensemble et pour redresser le secteur agricole, selon the Independent.
Cependant, dans le but de stimuler l’économie ougandaise, Alex Rumanyika, responsable de la Stratégie à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (NSSF) a déclaré qu’il avait profité de la nécessité d’augmenter le nombre de ses membres en investissant dans l’agriculture. Rumanyika dit que c’est pour cette raison qu’il cible l’agriculture, non seulement en donnant de l’argent directement aux jeunes et aux agricultrices, mais aussi en créant une société de commercialisation des produits agricoles.
« Il est impératif que NSSF investisse dans le secteur agricole pour offrir une couverture de sécurité sociale à davantage d’Ougandais », a-t-il déclaré. Pour lui, cette entreprise qui a un budget de 40 milliards de shillings, aidera les agriculteurs à commercialiser leurs produits. Et, une fois payée, ils seront encouragés à épargner auprès de la NSSF.
Kinshasa : près de 50 000 enfants en situation de rue
Le Réseau des Educateurs des Enfants et Jeunes de la Rue (REEJER) a révélé que près de cinquante mille enfants vivant dans la rue ont été recensés à Kinshasa en RDCau cours des dix dernières années. Le président du conseil d’administration du REEJER, le professeur Lino Pungi a présenté ces chiffres lors d’une conférence de presse à l’occasion de la journée internationale des enfants de la rue, célébrée le 12 avril. Cette année, la journée est axée sur le thème de « l’apparence » et vise à mettre l’accent sur la prise en charge et la réinsertion socioprofessionnelle des enfants en situation de rue, lit-on sur le site de la radio Okapi.
Le professeur Lino Pungi a également mis en garde contre les risques liés à l’augmentation continue du nombre d’enfants en situation de rue, évoquant notamment la délinquance urbaine. Il a souligné que ces jeunes, s’ils étaient bien orientés, pourraient constituer une réserve de main-d’œuvre dans les secteurs vitaux de la ville de Kinshasa, mais que ces ressources humaines sont actuellement gaspillées.
Enfin, le président du conseil d’administration du REEJER a rappelé que son organisation est ouverte à tout partenariat visant à promouvoir la protection de l’enfant congolais. La célébration de cette journée a été marquée par plusieurs activités ludiques et éducatives organisées pour les enfants dans le cadre de la promotion de la protection de leurs droits.
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