Deux mois après la mise en service de la nouvelle centrale hydroélectrique Julius Nyerere (2 115 MW), la Tanzanie a fermé cinq centrales hydroélectriques pour réduire l’excédent d’électricité du réseau national. Le Kenya, quant à lui, la souffre d’inondations dues aux fortes pluies. Les détails dans cette revue de la presse régionale.
La centrale hydroélectrique de Julius Nyerere qui produit 2115MW d’électricité en Tanzanie.
Pour la première fois, la Tanzanie, pays qui souffrait de pénuries chroniques d’électricité ferme ses centrales hydroélectriques en raison d’une production excédentaire, selon peaples Gazette
Le premier ministre Tanzanien, Kassim Majaliwa a annoncé la fermeture de cinq centrales hydroélectriques dans ce pays afin de réduire l’excédent d’électricité du réseau national.
Selon M. Majaliwa, la centrale hydroélectrique principale Mwalimu Nyerere de 2 115 MW a déjà produit à elle seule l’électricité suffisante pour alimenter les grandes villes, y compris le principal pôle commercial du pays, Dar- es- Salaam suite aux fortes pluies qui ont commencé plus tôt cette année.
« Nous avons ferme toutes ces centrales parce que la demande est faible et la production d’électricité est trop important. Nous n’avons aucune allocation pour le moment», a déclaré un responsable de Tanesco, la compagnie d’électricité gérée par le pays
Ce développement intervient deux mois seulement après la mise en service de la première turbine d’une capacité de 235 MW de cette nouvelle centrale hydroélectrique afin d’augmenter la capacité de production d’électricité et de contribuer à réduire des mois de rationnement électrique, conclut peaples Gazette
Kenya : Les inondations ravagent le pays
Les résidents kenyans de diverses régions du pays comptabilisent de lourdes pertes alors que de fortes inondations continuent aa détruire leurs propriétés.
«Dans la région du Rift Nord, plus de 400 familles ont été déplacées et plusieurs hectares de cultures vivrières ont été endommagés ou submergés par les inondations qui ont fait des ravages suite aux récentes fortes pluies», lit-on sur The East African.
Ces inondations ont également endommagé les routes et les infrastructures. Les services de transport ont été perturbés dans plusieurs zones.
Ces derniers jours, d’autres villes du pays ont également affectées par les inondations récurrentes.
«La situation à Naïrobi a atteint des niveaux extrêmes.Malgré tous ses efforts,le gouvernement du comté est clairement dépassé. Nous avons besoin de tous les services d’urgence nationaux mobilisés pour sauver des vies», a déclaré Edwin Sifuna qui supervise le comté de Naïrobi.
Un rapport de l’ONU indique qu’au moins 32 personnes ont perdu la vie dans ces inondations et plus de 40 000 ont été contraintes de quitter leur domicile à cause de la pluie et des inondations.
Oscar Okumu, directeur de la Croix-Rouge du Rift Nord du Kenya a déclaré que la plupart des familles touchées par les inondations ont besoin d’un soutien psychologique et social, d’un abri, de nourriture et d’articles non alimentaires.
RDC : plus 537 millions USD engloutis par le secteur de la sous-traitante
Selon le Potentiel, Le secteur de la sous-traitance en République Démocratique du Congo (RDC) est au cœur d’un scandale financier mettant en cause neufs entreprises minières exerçant dans la province du Katanga.
L’autorité de régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP) congolais a révélé que le pays a perdu plus de 535 millions USD suite à la mafia organisée dans le secteur de la sous-traitance.
A cet effet, l’ARSP a démantelé un réseau d’actionnaires figurants utilisés par ces entreprises de sous-traitance exécutant de grands marchés au sein des sociétés d’extraction des minerais dans cette province.
Ainsi, le Directeur Général de l’ARSP a organisé une séance d’audition à laquelle ont pris part un représentant du groupe Eurasian Resources Group (ERG),les avocats, les directeurs de l’ARSP et tous les associés figurants des neuf sociétés de sous-traitance concernées ci-dessous :
Rocada, Roche solide, Standar fiable, Technologies global, Etalon SA, Surtek, Socon, Transversal et Vision.
«il ressort de cette séance d’audition que la multinationale Eurasian Resources Group ERG en sigle appartenant à des russes et Kazakhs s’est malicieusement arrangée pour créer les neuf sociétés sous-traitantes citées dans lesquelles les Congolais ont été placés avec des parts sociales fictives en les faisant passer par la suite pour des associés majoritaires pour échapper à la loi congolaise sur la sous-traitance qui dispose que plus de 50 % des parts doivent être détenus par des Congolais dans une entreprise de sous-traitance»,confirme les sources internes du Potentiel.
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