Editorial

Banques et industries : leurs intérêts se croiseront-ils un jour ?

La banque et le crédit dont des éléments indispensables de la croissance économique. Le secteur industriel étant un des piliers du développement, il convient d’entrée de jeu de rappeler que les besoins de financement des entreprises industrielles sont énormes. En effet, le système bancaire a un rôle primordial dans le processus d’industrialisation.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

La question du niveau de développement revêt ainsi une importance certaine quand on circonscrit les relations banque-industrie. Soit les banques jouent le rôle de moteur ou le rôle de frein du développement économique.

Beaucoup d’efforts sont consentis pour promouvoir le secteur industriel au Burundi. Parallelèment, les banques commerciales doivent aussi, de leur côté, avancer au même rythme ou améliorer les services offerts dans ce secteur. 

La question qui se pose actuellement est de savoir s’il faut prendre le risque d’accorder aux opérateurs économiques qui œuvrent dans le secteur industriel et surtout dans l’agro-industrie des crédits à long terme. Qui va gérer le risque ?

Il est fort visible que le chemin est encore long pour que les intérêts des banques se croisent avec ceux des industriels pour que personne ne perde dans ce jeu.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques