Editorial

Encourager les jeunes à créer leurs propres entreprises

Etre entrepreneur est le slogan en vogue ces derniers temps. Alors que Jadis, ceux qui terminaient les études étaient facilement embaucher par la fonction publique, aujourd’hui les temps sont révolus. L’Etat n’est plus capable d’embaucher tous ceux qui terminent leurs études. Créer son entreprise est alors la seule porte de sortie.

Bella Sonia Ndamiye, rédactrice en chef

Dans le but d’encourager les carrières entrepreneuriales, Burundi Eco vous présente un numéro spécial dédié à l’entrepreneuriat des jeunes où vous découvrirez des « success story » des jeunes entrepreneurs. Certains vont même jusqu’à laisser de côté leurs diplômes pour embrasser d’autres carrières qui n’ont rien à voir avec leur formation académique. D’autres sont guidés par le seul esprit créatif comme cette jeune décoratrice utilisant des pierres, du papier … sans oublier ceux qui cherchent à se rendre utile pour le développement du pays comme ces jeunes entrepreneurs qui fabriquent des emballages biodégradables, des spaghetti…

Mais où est-ce que ces jeunes tirent leurs connaissances ? Quel est la feuille de route que doit suivre ceux qui désirent être des entrepreneurs qu’ils soient diplômés ou pas ? Que fait le ministère de tutelle pour appuyer les initiatives des jeunes entrepreneurs ? Les réponses à toutes ces questions sont dans cette édition spéciale dédiée à l’entrepreneuriat des jeunes.

De toutes les façons, pour réussir, les jeunes entrepreneurs doivent travailler énormément, être en permanence sur le qui-vive, garder un œil ouvert sur le monde et la concurrence, s’acquitter de leurs obligations envers l’Etat, etc.  A tous ces jeunes qui se donnent corps et âme pour donner un sens à leur vie professionnelle, nous disons « coup de chapeau !»

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

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