Editorial

L’or « brun » à l’honneur

Bella Sonia Ndamiye, rédactrice en chef a.i

Le café est une culture d’une importance capitale pour le Burundi. Il est l’une des cultures qui rapportent beaucoup de devises pour le pays. Le café est l’un des produits d’exportation qui soutient le développement du pays.

Pour les caféiculteurs dont le nombre s’élève à environ 600.000 familles, le café génère aussi des revenus importants et contribue à la lutte contre la pauvreté.  Sans oublier de nombreux établissements qui ouvrent spécialement pour servir le café Burundais, comme le restaurant Buja café,  le Café Gourmand et bien d’autres où l’on peut déguster ce breuvage tant retouché.

La réalité est qu’aujourd’hui la privatisation et une certaine libéralisation du marché du café ont réussi à attirer des investissements  nationaux et internationaux dans les opérations de transformation du café.

Aujourd’hui, bien que la campagne  café 2017-2018 ait été bonne par rapport aux années précédentes (19 mille tonnes contre 15 mille  tonnes pour la campagne( 2016-2017), une multitudes de questions restent posées. Les caféiculteurs attachent-ils toujours de l’importance à cette culture ?

Quelle la place occupe le café Burundais sur le marché international ? Quelles sont les stratégies que le gouvernement et les projets de la Banque Mondiale ont adoptées pour  développer  la filière café au Burundi ? Y’a-t-il moyen d’augmenter la production et d’améliorer la qualité du café exportable ?Quel est l’état des lieux de la privatisation de ce secteur ? Quels sont les défis que rencontrent les producteurs ? Le prix au producteur est –il satisfaisant ?

Voilà quelques uns  des sujets qui vont être traités dans ce numéro spécial dédié à la filière café ou l’or « brun » domine les débats.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

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