Commerce

PFCIGL : Pour promouvoir le commerce transfrontalier

Un projet de Facilitation du Commerce et de l’Intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL) a été lancé officiellement par le ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme. Il vient pour promouvoir le commerce transfrontalier et trouver une solution aux multiples défis rencontrés par les commerçants transfrontaliers dont 85% sont des femmes. Ce projet est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 90 millions USD    

Mme Marie Chantal Nijimbere, ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourismeꓽ « ce projet rentre dans l’objectif de faciliter les échanges et d’améliorer la commercialisation des chaines de valeur sélectionnées en ciblant principalement les petits commerçants et les femmes commerçantes dans les localités frontalières de la région des Grands Lacs».

Le ministère en charge du commerce a procédé ce 16 novembre 2023 au lancement du projet de facilitation du commerce et de l’intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL).

Selon Mme Marie Chantal Nijimbere, ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, ce projet rentre dans l’objectif de faciliter les échanges et d’améliorer la commercialisation des chaines de valeur sélectionnées en ciblant principalement les petits commerçants et les femmes commerçantes dans les localités frontalières de la région des Grands Lacs.

Vers la construction d’un marché transfrontalier à Gatumba

Avec ce projet, on va construire un marché transfrontalier de Gatumba, le poste frontière de Gatumba ‐Kavimvira et le poste frontière de Vugizo‐Kiliba couplé avec une route bitumée partant de la RN4 vers le poste frontière de Vugizo‐ Kiliba sur un linéaire de 8 km.

On va aussi construire le port de Rumonge, le poste frontière de Buganda‐Nyamoma, le poste frontière de Mparambo‐Rubenga couplé avec une route qui part du poste frontière de Mparambo sur un linéaire de 4 ,5 Km et un pont sur la rivière Rusizi reliant Mparambo et Rubenga.

C’est comme cela que les défis auxquels les commerçants qui exercent le commerce transfrontalier dont la majorité sont des femmes seront résolus.

Elle explique que le gouvernement s’active pour appuyer ces commerçants, car il a été constaté qu’ils ont le courage de développer le commerce transfrontalier et de diversifier les produits destinés à l’exportation vers les pays limitrophes comme la RDC.

Elle a fait remarquer que déjà une loi qui régit le commerce transfrontalier entre le Burundi et la RDC a été adoptée par les deux pays.

Elle a précisé que cette loi met en place le régime du commerce simplifié. Cela permettra aux commerçants transfrontaliers de ne pas perdre beaucoup de temps à la recherche des documents nécessaires pour traverser les frontières. On va disponibiliser des équipements pour valoriser les produits destinés au commerce transfrontalier via la transformation, ajoute-t-elle.

En collaboration avec le BBN, ces produits seront certifiés pour rassurer les consommateurs que ce sont des produits de qualité.

Boostez alors la production

Nijimbere demande alors aux commerçants de booster la production pour avoir de quoi écouler sur le marché de la RDC.

Les femmes qui exercent le commerce transfrontalier s’en réjouissent.

Selon Clotilde Nizigama, responsable de l’unité de gestion de ce projet, cela contribuera à la maîtrise des défis auxquels les commerçants sont confrontés. Il n’y aura plus de lamentations liées au manque de clients pour ceux qui ont des produits qui pourrissent rapidement, car on va mettre en place des équipements frigorifiques pour les conserver afin de les vendre juste après.

Nizigama laisse entendre que les commerçants transfrontaliers vont désormais utiliser une carte qui leur permettra de circuler et d’écouler librement leurs produits à la place des cartes CEPGL et des laisser passer. Ils pourront traverser la frontière même deux fois par jour.  Et de préciser que ce projet est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 90 millions USD .

Banque Mondialeꓽ ce projet vient à point nommé

Selon Hawa Wagué, représentante résidente de la Banque Mondiale au Burundi, ce projet vient à point nommé car il permettra aux commerçants transfrontaliers de rendre reluisant leur business et, partant, améliorer le niveau de vie de leurs ménages. En outre, les recettes de l’OBR vont augmenter, car les commerçants vont travailler beaucoup plus dans la légalité.

Les femmes qui exercent le commerce transfrontalier s’en réjouissent. Elles disent qu’elles sont confrontées à pas mal de défis.  Elles perdent beaucoup de temps à la recherche des documents nécessaires pour traverser la frontière.  On les dépouille souvent de leurs biens, etc. Et d’ajouter le harcèlement sexuel, les accidents qui surviennent quand elles essaient de traverser les frontières en passant par les rivières qui séparent le Burundi et la RDC.

 

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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