Environnement

Vers la mise en place d’un mécanisme d’alerte des catastrophes

Le Burundi est très vulnérable face aux risques de catastrophes associés au changement climatique. Pour parvenir à être à même d’alerter précocement les habitants sur la prévention et la gestion des risques de catastrophes, cela nécessite de renforcer la capacité technique et opérationnelle de l’IGEBU.

Le Burundi est parmi les vingt pays les plus menacés par les risques de catastrophes causés par le changement climatique.

Le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique en collaboration avec le bureau d’OCHA au Burundi et le bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique en charge de la prévention des catastrophes a organisé depuis 06 février 2024 un atelier de trois jours préparataire à la mise en place d’un mécanisme d’alerte précoce pour prévenir les risques liés au changement climatique. Le Burundi est parmi les vingt pays les plus menacés par les risques de catastrophes causés par le changement climatique.

Selon André Ndayambaje secrétaire permanent du ministère en charge de la sécurité publique, c’est à travers cet atelier qu’une initiative lancée par le secrétaire général des Nations Unies vers fin 2022 va être mis en place.

Anicet Nibaruta, président de la Plateforme Nationale de Prévention des Risques et de Gestion des Catastrophes a fait savoir que l’Etat a pris l’engagement de réduire la vulnérabilité des communautés par rapport aux risques de catastrophes et que cela se fera en mettant en place un système d’alerte afin de prévenir les risques liés au changement climatique. Pour ce faire, l’appui des partenaires au développement est nécessaire afin de renforcer les capacités techniques et opérationnelles du personnel de l’IGEBU.

Quid des défis à relever?

Selon Nibaruta, la collecte des informations liées au changement climatique se heurte à beaucoup de problèmes. Il s’agit notamment d’un nombre insuffisant d’employés qualifiés, d’un manque de matériel de secours. En cas d’incendie, il y a manque de camions extincteurs et en cas d’inondations ou d’incident dans le lac Tanganyika, il y a manque de bateaux. Et ces matériels sont très chers. D’où également la nécessité d’assistance de la part des partenaires au developpement. De plus, nous pouvons travailler avec les responsables administratifs pendant quelques jours et après on les trouve dans d’autres postes estime-t-il. pour lui, cela constitue un défis. Il affirme que l’IGEBU aussi a besoin d’employés qualifiés pour bien accomplir ses tâches.

Il y a un centre déjà mis en place qui est soutenu par un fonds qui a été proposé par le décret présidentiel qui nomme le ministre en charge de la sécurité publique. Le fonds est  logé dans le bureau du ministre (fonds national de réduction des risques de catastrophes). Les autres structures du ministère fonctionnent bien excepté ce fonds.

Depuis la création de ce ministère en 2020, Nibaruta disait que ce fonds n’est pas fonctionnnel. Or, c’est celui qui devait être utilisé pour intervenir dans les communes où il y a des glissenents de terrains, des éboulements consécutif aux fortes pluies…

Une aide médiatique incontournable

Anicet Nibaruta a fait savoir qu’il existe une synergie des médias chargée de donner des informations avant et après les risques de catastrophes pour que les habitants puissent savoir quoi faire pendant ces moments. Ladite synergie est dénommée Réseau national de communication et d’information sur la réduction des risques de catastrophes.

De toute évidence, cette synergie a une grande importance parce qu’elle diffuse beaucoup plus loin les informactions liées au changement climatique.  Pour Nibaruta, c’est un centre qu’il faut soutenir parce que par exemple quand un journaliste va traiter les informations en rapport avec la prévention et la gestion des risques de catastrophes, il utilise les matériels de son média et cela peut perturber les activités quotidiennes du media. Pour cela, les partenaires au développement pourraient soutenir cette synergie pour plus de sensibilisation.

A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

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