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Le sel comestible appelé JEBC SALT apprécié par les consommateurs

La société Jessy Blessing Company (JEBC) évolue sain et sauf malgré certains défis.  Elle a une capacité de production de 120 tonnes de sel par jour, paie des taxes et contribue à la création de l’emploi. Les consommateurs apprécient le sel produit par cette société. Pour ces raisons, les responsables de cette entreprise demandent aux décideurs de la protéger  

Eulfride Niyongere, directrice générale de Jessy Blessing Company : « c’est vers les années 2019 que j’ai décidé de créer une usine de transformation du sel comestible».

En marge de la journée internationale dédiée à la femme célébrée le 8 mars de chaque année, Eulfride Niyongere, directrice générale de Jessy Blessing Company, une usine de transformation du sel comestible demande aux femmes  de travailler avec courage pour développer leurs familles en particulier et le pays en général.

Elle précise que même Dieu qualifie de bonne femme celle qui fait tout son possible pour nourrir sa famille.  Selon elle, il faut qu’il n’y ait plus personne qui argue que ce sont seulement les hommes qui prennent en charge leurs familles. Elle laisse entendre que la femme joue un rôle important dans le développement.

L’exemple emblématique de cette bravoure c’est la promotrice de Jessy Blessing Company Eulfride Niyongere.  Vers 2007, elle fait savoir qu’elle importait le sel. C’était un produit fini à vendre  au Burundi.

Toutefois, c’est vers les années 2019 qu’elle s’est décidée à créer une usine de transformation du sel comestible. «L’idée est venue de l’appel lancé par les décideurs qui  incitaient la population à créer  des industries dans l’optique de générer beaucoup de produits qui peuvent être exportés», explique- t- elle.

Quand le rêve devient réalité

Avec l’appui de son époux, son rêve est devenu une réalité.  En 2022, elle fait remarquer que ce couple en collaboration avec d’autres associés a commencé à construire cette usine.

Selon Niyongere,  les essais de la mise en œuvre de son projet ont démarré au mois de janvier 2023 en collaboration avec le BBN et  le CNTA. Elle argue que ces institutions veillaient au contrôle de la qualité et au respect des normes environnementales.

Et le 23 janvier 2023, cette usine a bénéficié d’un certificat de conformité de la part du BBN. Jusqu’à maintenant, Niyongere fait remarquer que le sel comestible produit par JEBC est sur le marché.

JEBC contribue à la création de l’emploi.

«Nous avons déjà mis en place des agences pour faciliter l’approvisionnement en ce produit. A Bujumbura-Mairie, elle est située dans le quartier industriel à l’endroit dénommé G6 (Kigeri). A Gitega, elle est située au marché central de  la capitale politique. Concernant les deux qui restent, la première est implantée au chef-lieu de la province Ngozi et la deuxième au chef-lieu de la province Cibitoke», éclaircit-elle.

En marge de la visite effectuée par la ministre en charge de l’industrie et du commerce vendredi le 3 mars 2023 à la société Jessy Blessing Company, Niyongere a fait savoir que la société évolue positivement malgré certains défis.

Elle confie  que cette société a une capacité de production de 120 tonnes par jour.  Ce qui montre que cette société est capable de satisfaire le marché local d’autant plus que la demande journalière oscille autour de 60 tonnes de sel par jour, car le seuil de l’Organisation Mondiale de la Santé est fixé à  5 g par Jour et par individu pour une population de plus 12 millions d’habitants.

Jessy Blessing Company contribue à la création de l’emploi

De plus, elle laisse entendre que la société Jessy Blessing Company contribue à la création de l’emploi. Actuellement, elle a 121 employés dont deux de nationalité indienne et un de nationalité tanzanienne. Ce sont des techniciens qui sont venus appuyer le personnel local dans l’objectif de produire un produit de qualité conformément aux normes de l’OMS et à l’assurance qualité exigée par le gouvernement, martèle Mme Niyongere.

Et de se réjouir que le sel produit par JEBC est apprécié par les consommateurs.  Elle donne l’exemple des habitants de la province de Ngozi. Après avoir constaté que le sel de JEBC est de bonne qualité,  Niyongere est ravie du fait que les consommateurs se sont précipités pour  l’acheter.  Elle demande aussi à la population de consommer le sel iodé pour éviter  de contracter des maladies comme le goitre, etc.

C’est pour cela qu’elle demande aux décideurs de protéger cette usine, car elle paie aussi des taxes et contribue à la création de l’emploi.

Le déficit énergétique et le manque de devises, des défis majeurs

Malgré ces avancées, cette responsable de la société JEBC demande à l’Etat de contribuer à la recherche des solutions durables à ses défis majeurs, en l’occurrence le déficit énergétique et le manque de devises.

Dans l’optique de protéger les industries locales, Niyongere demande à l’Etat de prendre des mesures qui encouragent JEBC en particulier et les investisseurs locaux en général, car ils ont dépensé beaucoup d’argent pour construire et acheter des machines haut de gamme pour arriver à ce niveau.

Un autre défi majeur soulevé est l’insuffisance de l’offre énergétique. Suite aux coupures intempestives d’électricité, nous produisons des quantités insuffisantes estimées à 60 tonnes ou 70 tonnes de sel  par jour alors que la capacité de production de l’usine est de 120 tonnes.

JEBC a une capacité de production de 120 tonnes par jour.

Le manque de devises ajoute le drame au drame. Sur le marché parallèle,  Niyongere explique que les devises sont chères.  Ce qui a un impact négatif sur le prix, car plus le coût des devises est élevé, plus le coût du produit fabriqué est aussi élevé.

La ministre en charge du commerce et de l’Industrie tranquillise

Marie Chantal Nijimbere, ministre en charge de l’industrie et du tourisme affirme que le déficit énergétique et le manque de devises sont des défis communs pour tous les industriels de la place. Pourtant, elle tranquillise que l’Etat est à l’œuvre pour trouver des solutions à tous ces défis. A titre illustratif, elle a souligné que pas mal de barrages hydro-électriques sont en train d’être construits. Elle a enfin demandé aux responsables de Jessy Blessing Company de toujours veiller à la qualité du sel qu’ils produisent. 

Notons que le sel de Jessy Blessing Company est emballé dans des sacs de 25 kg et dans de petits sachets d’un demi-kilogramme.

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Journal Burundi Eco.

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2 commentaires
  • Elie NKURUNZIZA dit :

    C’est vraiment appréciable avec ce sel avec le produit fin au Burundi

  • Azad dit :

    Bravo ! Très bonne initiative.
    Mais on a pas parlé d’ou vient le sel?

Les commentaires sont fermés.

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