Editorial

Protéger l’environnement, c’est préserver l’avenir de l’homme

Le 5 juin de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de l’environnement. Le Burundi connait une dégradation alarmante de son environnement du fait de la pression démographique importante dans un pays où plus de 90 % de la population vit de l’agriculture. Cela se traduit par une surexploitation des terres, la dégradation des sols, la destruction des aires protégées et le déboisement sans oublier la pollution des lacs et plus particulièrement du lac Tanganyika.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

Dans l’optique de préserver durablement l’environnement, des politiques sectorielles (code de l’environnement, code foncier, code de l’eau, …) ainsi que des plans d’action nationales d’adaptation aux changements climatiques ont été développés. Néanmoins, les ressources forestières sont continuellement menacées par les activités anthropiques en vue couvrir les besoins en terres agricoles et en économie (énergie, bois d’œuvre, etc.).  Avec le changement climatique, nous assistons à des microclimats, c’est-à-dire à des chevauchements entre la saison des pluies et la saison sèche. Par conséquent on assiste tantôt à une montée des eaux, tantôt à des sécheresses, à des inondations à répétition, à des tempêtes violentes, etc. Ces catastrophes font fuir les populations ou les déciment.

Dans ce numéro, Burundi Eco vous propose une exclusivité sur les différents aspects qui nécessitent une attention particulière pour protéger l’environnement et ainsi préserver l’avenir de l’homme. Vous y découvrirez l’état des lieux de la politique nationale de plantation des arbres, l’aménagement du territoire et ses conséquences sur l’environnement, les constructions anarchiques dans la ville de Bujumbura, la protection des rivières qui traversent la ville de Bujumbura, la pollution du lac Tanganyika, la gestion des déchets et celle des catastrophes.

Protéger l’environnement incombe à chacun de nous. Nous devons de ce fait prendre conscience et faire prendre conscience à tout citoyen Burundais de l’importance de laprotection de l’environnement.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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