Editorial

Respect!

femmes

Bella Sonia NDAMIYE, Rédactrice en chef a.i

A quelques jours du 8 mars, Burundi Eco veut rendre hommage à sa manière aux femmes du monde, de l’Afrique et bien sûr du Burundi.

Le 8 mars n’est pas une fête de la femme comme l’imagine un grand nombre d’hommes et leurs conjoints. Non, si le 8 mars est célébré dans le monde entier, c’est bien pour rendre hommage à la lutte et aux combats que mènent les femmes pour leur dignité, l’égalité l’égalité des genres et le respect de leurs droits. Il s’agit donc d’un jour de combat qui porte le nom de Journée mondiale de la femme.

 Le thème de cette année : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : une planète 50 – 50 d’ici 2030 » nous interpelle particulièrement, car parmi les sujets que nous traitons régulièrement figurent l’emploi, la formation et les conditions de travail.

L’occasion est belle de donner un peu d’importance aux nombreuses femmes burundaises, qui ont à la fois un métier et assument pleinement leur rôle de mère.

Le système patriarcal aggravé par le poids de la tradition qui veut que les femmes soient confinées aux travaux ménagers n’est pas de nature à favoriser une croissance économique réelle du Burundi. Pour se défaire du poids de la tradition, il revient aux femmes burundaises elles-mêmes d’être solidaires dans le combat pour l’égalité des genres.

A vous femmes burundaises que nous citons dans le journal, Jacqueline Ndihokubwayo, Marie Muque Kigoma, Agrippine Habonimana, commissaire de police principale Générose Ngendanganya, Me Sonia Ndikumasabo, Régine Nahimana, Jacqueline Kwizera, Francine Munyana, vous êtes pour nous à la fois l’avenir du pays et les piliers de son développement, nous vous disons RESPECT !

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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