5 décembre, Journée Internationale du Volontariat : « Les volontaires, premiers à agir ici et partout »

A l’occasion de la journée internationale du volontariat, le ministre ayant la jeunesse dans ses attributions en compagnie du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Burundi ont officiellement remis des certificats de fin de service et des passeports de compétences aux 99 jeunes volontaires du projet PBF ( Peace Building Fund) de la mairie de Bujumbura et de Bujumbura rural après une année en mission de volontariat dans les structures d’accueil. Cette journée a été célébrée sous le thème « Les volontaires, premiers à agir ici et partout »

« Dans la quête perpétuelle du bien-être des populations, les volontaires ont montré que l’engagement a un pouvoir incommensurable », a fait savoir Jean Bosco Hitimana, le ministre ayant la jeunesse dans ses attributions.
Il a indiqué que les jeunes certifiés se sont engagés à rendre le monde meilleur en offrant des services à la communauté. « Le don de soi et l’engagement citoyen sont les conditions essentielles pour l’atteinte des objectifs », a–t–il indiqué avant d’ajouter que le volontariat est la solidarité et l’efficacité pour un résultat bénéfique et durable.
S’adressant directement aux jeunes volontaires certifiés, M.Hitimana les a informés que le programme compte sur eux pour promouvoir le volontariat dans notre pays et à les rendre toujours disponibles chaque fois que le pays aura besoin d’eux avant de réaffirmer l’importance et l’utilité avérée de ces jeunes dans la vie sociale du pays.
Il a indiqué que le volontariat s’est révélé être un outil pertinent de mobilisation citoyenne au profit de la sécurité communautaire et de la cohésion sociale.

Le Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Burundi a souligné que cette journée est une occasion de reconnaître la solidarité des volontaires à travers le monde en répondant à l’appel lancé dans les moments difficiles pour sauver des vies et aider les autres à vivre dans la dignité. Il a félicité la jeunesse en général et la jeunesse burundaise en particulier pour son engagement dans le développement durable.

Les volontaires témoignent

Marie Ange Kezimana, une jeune volontaire du projet PBF qui était chargée de l’assistance juridique au centre Seruka donne un témoignage percutant. « Le projet PBF m’a beaucoup appris à travailler et à acquérir l’expérience surtout dans mon domaine, car j’avais étudié des théories à l’université, mais maintenant je viens d’acquérir d’autres connaissances en matière juridique et surtout en pratique », a fait savoir Mme Kezimana. Elle a précisé qu’elle est maintenant capable d’embrasser la carrière des avocats suite aux connaissances acquises lors de sa mission de volontariat. Elle a aussi donné un aperçu global de ses réalisations dans le cadre de l’assistance juridique aux victimes des violences.

Aloys Nkurunziza, représentant de l’association des jeunes volontaires de la mairie de Bujumbura : « L’engagement au service de la paix et de la cohésion sociale fut une bonne opportunité de servir notre patrie sur une base volontaire »

« Avant notre engagement dans le volontariat, nous étions au chômage. Notre mobilisation et notre engagement au service de la paix et de la cohésion sociale à travers la mise en œuvre du projet d’appui à la sécurité communautaire et à la cohésion sociale auprès des jeunes touchés par les conflits fut une bonne opportunité de servir notre patrie sur une base volontaire », a affirmé Aloys Nkurunziza, représentant de l’association des jeunes volontaires en Mairie de Bujumbura. Il se réjouit aujourd’hui d’avoir constaté un changement remarquable dans sa vie et de faire partie du corps national des volontaires au Burundi.

« En vue de rendre pérennes les acquis du volontariat et de capitaliser les expériences reçues durant notre mission de volontariat, nous avons mis en place une association des jeunes et un cadre d’échanges pour trouver des réponses aux multiples défis qui hantent la jeunesse burundaise, surtout le chômage et la manipulation politique », a–t–il indiqué.

M. Nkurunziza a précisé que les jeunes volontaires ont déjà élaboré des projets qui pourront bientôr démarrer et générer des revenus pour pouvoir s’assurer une autonomie financière. Il demande au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) un soutien au cours de cette période post volontariat.