Editorial

A la quête d’un secteur industriel moderne, dynamique et compétitif

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

L’industrie est un des piliers de la croissance économique d’un pays. Pour promouvoir ce secteur, l’Association des Industriels du Burundi (AIB) organise le deuxième salon industriel. Cet événement est une occasion de contribuer d’une part à la promotion des produits industriels burundais et sous régionaux, de renforcer les échanges intracommunautaires et l’intégration du pays au marché commun de l’EAC. En d’autres termes, c’est une plateforme de visibilité réunissant toutes les activités des industries locales et de leurs produits auprès des différents partenaires porteurs de développement.

En ce numéro, Burundi Eco fait le zoom sur l’agro-industrie qui occupe une place importante dans les politiques de développement. Malgré l’existence des unités de transformation artisanales ou semi-industrielles des vivres, notamment la fabrication des jus, des nectars, des confitures, des vins, des fromages, de l’huile de palme…, la transformation reste encore un défi.

Certaines unités de transformation ne respectent pas les normes universellement reconnues. Ce qui fait que la commercialisation de leurs produits se fait seulement au niveau local alors qu’ils pouvaient énormément contribuer à la diversification des produits d’exportation.

C’est aux industriels de jouer le jeu en optant pour un secteur industriel moderne, compétitif et dynamique pleinement intégré à l’économie mondiale.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques