Editorial

A tout seigneur, tout honneur

Pour la deuxième fois, l’Office Burundais des Recettes vient de célébrer la Journée Nationale dédiée au contribuable.
Aucun pays au monde ne peut prétendre à un développement harmonieux et durable sans que ses contribuables n’accomplissent leur devoir de payer les impôts et les taxes. L’importance des prélèvements obligatoires est sans conteste dans la vie de tout pays dans le domaine politique, économique, social et j’en passe.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

La journée du contribuable est une occasion de primer les contribuables les plus conformes, d’encourager les plus défaillants à changer de comportement et de faire un clin d’œil aux récalcitrants et récidivistes pour qu’ils rectifient le tir. D’un autre côté, elle constitue une opportunité pour renforcer les relations existantes entre l’administration fiscale et les contribuables.

L’impôt payé va droit dans les caisses de l’Etat qui, en contrepartie, exécute des projets et programmes pour le développement de tous. En plus d’être informé sur le montant collecté, les contribuables ont le droit de savoir l’utilisation de l’argent issu de leur sueur dans le développement du pays. Cela les encouragerait et augmenterait en eux la volonté de contribuer au développement du pays. Malheureusement depuis un certain temps, l’OBR qui a la collecte des recettes dans ses attributions ne publie plus les chiffres des recettes collectées mensuellement. Pourquoi cela ? Personne ne semble répondre à cette question. Les contribuables ont pourtant le droit d’être informés sur l’utilisation de cet argent. Nous gardons l’espoir que le ministère des Finances pourra apaiser la soif des contribuables en les informant sur leur contribution dans le développement des différents secteurs de la vie économique du pays.

A tout seigneur, tout honneur. Toutes nos félicitations à ceux qui viennent d’être solennellement primés pour leur civisme fiscal.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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